Kilian Jornet va-t-il courir l’UTMB 2026 ? Rien n’est sûr, et c’est ça qui est sûr.
Non, ce n’est pas officiel. Ne lui faites pas dire ce qu’il n’a pas dit. Interrogé sur sa participation à l’UTMB 2026, Kilian Jornet entretient le flou. À l’heure qu’il est, impossible de savoir s’il viendra chercher une cinquième victoire sur la course reine. Peut-être cette année, peut-être plus tard… peut-être jamais. Et connaissant le personnage, il ne faudrait pas être surpris de le découvrir sur la start list uniquement au moment de la publication officielle, place du Triangle de l’Amitié, le 28 août 2026.
Kilian Jornet, un retour à la simplicité… à sa manière
On ne présente plus Kilian Jornet. Ses traversées spectaculaires, des Alpes en 2024 à son projet américain totalement fou en 2025, sont ancrées dans la mémoire collective. Il est partout : dans les récits de légende, sur Strava, et jusque sur les rayons des librairies. Mais aujourd’hui, Jornet semble redescendre sur terre. Pas pour tout arrêter, mais pour lever un peu le pied, prendre du recul, et surtout, laisser une place plus grande à sa vie de famille.
Car cette année, l’idée est bien de mettre entre parenthèses les projets d’expéditions ultra-engagées. Emelie Forsberg, sa compagne, pourrait en profiter pour reprendre pleinement sa place dans le circuit. Et Kilian n’a jamais caché son envie de lui laisser cet espace, de faire une pause, non pas sportive, mais symbolique. La pause d’un athlète qui veut aussi être un père présent, un mari attentionné.
Une cinquième victoire en douce ?
Faut-il y voir une stratégie silencieuse pour mieux frapper en août ? Peut-être. À demi-mot, Jornet évoque l’extrême engagement que lui ont demandé ses récentes aventures. Il le dit lui-même : les risques ont été nombreux, parfois même difficiles à justifier. Est-il au bout de cette quête intérieure de dépassement ? Rien n’est moins sûr.
Mais avec trois enfants à la maison, Jornet semble vouloir rééquilibrer les choses. Moins d’extrême, plus de proximité. Moins de cimes himalayennes, plus de terrains européens. Et si l’UTMB devait s’inscrire dans ce nouveau tempo de vie, alors pourquoi pas… surtout qu’il est qualifié grâce à sa 3e place à la Western States. « Donc on verra », glisse-t-il. C’est peu, mais c’est assez pour faire frémir tous les observateurs.
Une année (presque) ordinaire
Alors pendant que nous on bloque nos dimanches pour un 50 km à 30 bornes de chez nous, Jornet s’offre une saison à l’européenne, souple, mobile, familiale. Pendant qu’on pose des RTT pour remplir une fiche d’inscription, lui laisse venir les courses à son rythme, au fil des envies, au fil de la météo, au fil de l’agenda familial.
Mais ne vous y trompez pas : il continue de bouffer du D+ à l’entraînement, et ses courbes Strava resteront un sujet de complexes pour tous les traileurs de la planète. Même en « pause », Kilian Jornet reste Kilian Jornet. Et s’il décide de s’aligner le 28 août 2026 à Chamonix, tout le monde le saura… au dernier moment.
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Mention éditoriale
Cet article est rédigé à partir d’éléments publics disponibles à la date de publication, sans engagement officiel de l’athlète. Toute hypothèse sur la participation de Kilian Jornet à l’UTMB 2026 repose sur des déclarations ambiguës de l’intéressé.





