Le spleen de nos élites.
Nous les adulons, nous les vénérons, ils nous font rêver, je veux parler des nos élites trails, les Kilian Jornet, Francois D’Haene et consorts.
Kilian Jornet
Nous avons noté quelques fois des comportements qui n’étaient pas forcément en adéquation avec ce qu’on pourrait attendre de champions qui sont valeurs d’exemple .. je me souviens des risques inconsidérés pris par Kilian Jornet lors d’une sortie montagne avec sa compagne Emelie Forsberg. Ils avaient dû faire appel au PGHM, le peloton de gendarmerie en Haute Montagne, pour les sortir d’une situation fort périlleuse et fort dangereuse..
{relire : les tendances d’auto-destruction de kilian jornet }
François d’Haene
Autre événement, un certain pétage de plomb d’un placide de François D’Haene sur les réseaux sociaux suite à des commentaires mettant en doute le choix de certains de ses sponsors notamment coté nutrition.
Bref des champions finalement humains, mais, et nous le voyons de plus en plus, des champions qui ont souvent le blues.
Caroline Chaverot
Caroline Chaverot l’un des plus beaux palmarès de trail et toujours en tête du classement ITRA coté francais a annoncé brutalement et à chaud l’arrêt de sa carrière après une énième désillusion en course… Et on l’ a sentie partir dans une déprime, n’ayant pas peur du mot, une déprime, un ras le bol ..
Sebastien Spehler
Autre fait étonnant, de la part d’un grand traileur français, l’alsacien Sebastien Spehler a fait état sur sa page facebook de difficulté majeure le poursuivant depuis son plus jeune âge, et qui faisait
souffrir son entourage. C’était triste de lire ceci et on sentait bien le sportif blessé au plus profond de lui .. Il a effacé ce post depuis.
On sent bien que plusieurs athlètes sont limite burn out, limite dépressif…
Le prochain sur la liste, le grand Kilian Jornet, dont son record de double ascension de l’Everest est toujours sujet à discussion, et n’a pas convaincu le monde de l’alpinisme, qui se refuse toujours à lui.
On sent bien au travers de sa saison, de ses déclarations qu’il ne se sent pas bien..
Alors oui la dépression, le mal être est très présent parmi nos traileurs, vous me direz ça les rend un peu plus humains et d’un autre coté on a du mal à comprendre… Ce qui fait la force de ces sportifs hors norme est le mental normalement.
Je me souviens des propos d’un spécialiste mental. Quand on a un mental fort, il peut nous amener d’un extreme à l’autre rapidement, d’un état euphorique à un état dépressif.. finalement, rien d’étonnant alors et courage à nos champions et n’ayez pas honte de vos pensées, de vos sentiments .