Le crépuscule venant, la Nature semble à nouveau rythmer le temps et dicter ses droits sur la faune et la flore … assoupies. Enfin. Le calme et l’indicible s’absolvent de l’homme et son brouaha. Un microcosme étonnant se met en place le temps de cet épisode nocturne. … Avant que le Traileur à frontale ne vienne tout détruire comme le garnement face au château de sable de son voisin de serviette à peine parti !
Le traileur à la frontale est un véritable parasite
Ne tournons pas autour du pot, le Traileur à frontale, a fortiori quand il se déplace en meute (Le Traileur à frontale est un loup pour … le loup!), est un véritable parasite pour les habitants de la forêt !
La forêt et une nature qu’il aime tant. Curieux paradoxe quand on sait que le traileur moderne est une pollution ambulante quand il s’y met hélas trop souvent. Mais ici, il a décidé de changer de dimension, il vient emmerder la faune précieusement quand elle entend pouvoir enfin respirer, loin de l’activité humaine, la nuit !
Quelle outrecuidance du Traileur à frontale qui revendiquera, avec le panache qu’on lui connaît, que courir la nuit c’est l’essence même du Trail naturaliste … Le traileur moderne aime s’inventer une philosophie très centrée autour de l’écologie, de la nature, tout ça ! L’enfer et ses pavés glissants de bonnes intentions !
Ainsi, notre luciole Lumen (et humaine, pour ceux qui, éblouis par la lumière de notre prose n’auraient pas saisi le jeu de mot … au carré) viendra emmerder les animaux et insectes chez eux, la nuit, parce-qu’il le vaut bien et que le Trail de nuit, ce sont de nouvelles sensations, un contact renouvelé avec les éléments, et accessoirement parce-que ça fait bien, original !
Les traileurs à frontale qui ont peur du noir
Le Traileur à frontale sera assurément hermétique à ce genre de grief. Surtout signé Jean R. ,le cauchemar des Traileurs à frontale qui ont peur du noir ! C’est dans le désordre des choses.
« L’Homme émancipé de l’état de Nature par le Progrès technique la saccage quand il tente de se la réapproprier avec l’aide de celui-ci » (MD)
Le Traileur à frontale aime la nature. Et pourtant il emmerde la Nature.
Plus l’Homme revendique, plus il joue de la contradiction. Le Traileur à frontale aime la nature. Et pourtant il emmerde la Nature. Face au constat d’évidence, il opposera des arguments a priori recevables tels les contraintes du quotidien (travail, famille), les journées trop courtes.
La Nature devra donc supporter les turpitudes de l’Humanité déclinante et en fin de cycle pour permettre au Traileur à frontale de l’aimer. La Névrose …