En trail, on n'a pas le temps de voir les paysages.

Les paysages en trail ?

Les paysages en trail ?

En trail quand on court, on n’a pas le temps de voir les paysages. Et c’est d’ailleurs pour ça que ce n’est pas de la randonnée.

Les paysages en trail ?

trail court

Quand on est sur du trail court, en théorie, on est pressés, et on va le plus vite possible. C’est donc assez normal qu’on n’aie pas le temps de regarder les paysages.

trail long

Quand on est sur du moyen ou du long, c’est moins le fait qu’on n’a pas le temps, mais je dirais plutôt qu’on n’a moins intérêt à le prendre. Car quand on commence à partir pour plusieurs heures, on a tout intérêt à être concentrés au maximum pour ne pas se prendre une racine, un caillou, voire se tromper de chemin.

ultra

Quand on est sur de l’ultra, c’est peut-être le seul format où on a le temps, et où c’est préférable de le prendre. Du moins en journée. Car pour le coup, le secret de la réussite d’un ultra, c’est la patience et la résilience. Et si on profite du paysage, on se force à aller moins vite et à ne pas trop se cramer. De plus, quand on part pour des heures et des heures, le MP3 et les discussions avec soi-même, c’est cool, mais il y a bien un moment où ça ne suffit pas. Et vu qu’on ne se presse pas, l’approche du trail change un peu (et pour le coup, ça devient plus de la randonnée, et c’est normal).

Par conséquent, on va garder des souvenirs absolument dingues de nos ultras qu’on n’aurait pas sur des plus petites distances. Que ce soit le moment où on est en haut du Sénépy pendant le trail des passerelles du Monteynard, dans le parc du Néouvielle au GRP, en haut du Port de Venasque pendant le Luchon Aneto Trail, dans le Grand Col Ferret ou sur le Col des Montets pendant l’UTMB, c’est ce qui va nous rester une fois que ce sera derrière nous.

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