Toutes nos remarques ne concernent en aucun cas les bénévoles qui ont été vraiment extraordinaires.
En premier lieu, à la remise des dossards nous sommes surpris car on nous annonce qu’il ne reste plus que des tee-shirts taille XL alors que sur le bulletin d’inscription la taille était demandée, mais passons ceci n’est pas le plus important.
Notre premier grief concerne les ravitos mis à disposition pour les parcours des 3 cols et Edelweiss, très peu variés (Chips, gruyère bas de gamme, coca, eau gazeuse, pain d’épices, abricots sec, etc.) ceci sur les 3 ravitos ; du pain et de la charcuterie auraient été un plus. Bien dommage de ne pas retrouver un ravito comme on peut le voir sur la marche rose (Orange, pastèque, compotes et bien d’autres choses…)
En second lieu, j’aimerais bien comprendre la logique concernant les barrières horaires et en particuliers la 2ieme du col de Gleize :
Les 2 premières sont établies sur une moyenne horaire d’environ 4,9 Km/h alors que la dernière est basée sur 5,2
Km/h. Ce qui est très surprenant pour une étape de 12 km avec 500 m de D+ sur les deux 1er km !
A la lecture des résultats, je note que la vitesse moyenne du dernier coureur de l’Edelweiss est de 5,34 Km/h donc
largement conforme à la moyenne demandé sur les 2 premières barrières mais quand je la compare à la moyenne du
dernier coureur des 3 Cols (4,10 Km/h) je suis très surpris par ce chiffre incohérent entre les 2 parcours sachant que l’Edelweiss est un parcours beaucoup plus exigeant en terme de dénivelé et de distance.
Si la barrière horaire n’avait pas été décalée de 30 minutes, il y aurait eu un taux de mise hors course de 40 %. C’est énorme pour un trail de cette catégorie.
Dans le calcul je ne tiens pas compte des 11 disqualifiés qui ont du « oublier » de monter au pic de Gleize. J’ai croisé une coureuse qui redescendait par le sentier emprunté dans le sens de la montée vers le Pic de Gleize et qui a filé en sprintant vers Gap. (Des bénévoles ont essayé de l’appeler sans succès).
Et pour finir, une arrivée avec le sentiment de gêner… je n’ai pas eu de ravito de fin de course. Tout avait été rangé ? Plus de vie…
A mon avis, tout ceci dénote un sentiment de mépris pour des coureurs qui certes ne font pas partie de l’élite du trail mais qui font vivre les organisateurs de course en y participant. Ce sentiment s’est déjà exprimé pendant la course lors d’échanges avec les autres participants.
Je ne comprends pas les organisateurs qui veulent boucler ce parcours au plus vite avec seule explication que les derniers coureurs arrivent trop lentement, c’est honteux… Où est donc l’esprit trail de l’organisation ?
C’est bien dommage de repartir chez soi avec de la déception quand on voit la beauté des paysages traversés.