Écoutez l’hymne de la SaintéLyon qui va résonner ce soir sur la ligne de départ de la Doyenne

Ce soir, ils seront plus de 17 000 à plonger dans la nuit, frontale vissée sur le bonnet de trail et cœur battant à l’unisson. Mais avant que les pieds ne tapent les premiers pavés, un autre rituel s’impose : celui de la musique.

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La musique de la SaintéLyon, désormais incontournable, résonnera à pleine puissance sur la ligne de départ de la SaintéLyon.

Un moment suspendu, une montée en tension, un frisson collectif qui annonce l’immersion dans l’une des plus mythiques traversées nocturnes de France.

Une course née de la nuit, faite pour la nuit

La SaintéLyon ne serait pas la SaintéLyon sans son ambiance nocturne. Créée en 1952 comme randonnée entre Saint-Étienne et Lyon, l’épreuve s’est peu à peu transformée en course, mais a toujours gardé la nuit comme ADN. Ce n’est pas un détail logistique, c’est un choix identitaire. Traverser les Monts du Lyonnais entre chien et loup, c’est se confronter au froid, au brouillard, à soi-même. Et c’est aussi, chaque année, s’imprégner d’une ambiance unique, faite de silence, de halos de lumière et… de musique.

Ultra Violet, Muse, Hans Zimmer : une bande-son à la hauteur du mythe

Sur la ligne de départ, à Saint-Étienne, les coureurs ne sont pas seulement accueillis par les annonces officielles et les encouragements du speaker. Depuis plusieurs années, l’organisation soigne l’atmosphère sonore du lancement. En tête de peloton, les élites s’élancent sous des accords souvent épiques. Le morceau « Ultra Violet (Light My Way) » de U2 est devenu emblématique. À d’autres éditions, c’est « Knights of Cydonia » de Muse ou même des extraits de BO de films comme Interstellar qui ont fait vibrer le bitume stéphanois. La musique SaintéLyon, c’est plus qu’un fond sonore : c’est le signal du grand saut, une bande-son pour héros anonymes.

Une montée d’adrénaline orchestrée comme une cérémonie

Ce moment musical, juste avant le top départ, joue un rôle psychologique essentiel. Il canalise le stress, synchronise les émotions, crée un lien entre tous les coureurs, du premier au dernier. Quand les premières notes résonnent, chacun ferme les yeux un instant, se recentre. Puis vient le décompte, les hurlements, les encouragements, et cette libération d’énergie incroyable au passage sous l’arche.

Une tradition moderne pour une course historique

Si le départ à minuit répond à une longue tradition, le choix de lui associer un habillage musical spectaculaire est plus récent. C’est un ajout de modernité à une épreuve ancrée dans le patrimoine sportif français. La musique de la SaintéLyon, avec ses guitares saturées ou ses envolées orchestrales, reflète parfaitement l’évolution du trail en France : un sport de dépassement de soi, certes, mais aussi un spectacle, un moment collectif fort.

Une playlist attendue comme le profil d’altitude

Chaque année, les fidèles de la SaintéLyon guettent les premières infos : quel sera le morceau cette fois-ci ? Les réseaux sociaux s’enflamment, les souvenirs remontent. Certains coureurs intègrent même la chanson d’ouverture à leur playlist d’entraînement, pour se conditionner. Ce n’est pas juste de la musique, c’est un déclencheur mental. D’autant plus que ce moment musical reste souvent en mémoire comme la dernière chose entendue avant le grand silence de la nuit.

Écoutez l’hymne… puis plongez dans le noir

Quand les basses grondent et que les lumières clignotent sur les stands du Parc des Expos, le peloton comprend que l’heure est venue. L’hymne s’élève, et chacun sait que dans quelques secondes, il ne sera plus question que de cadence, de frontale, de boue et de kilomètres. Si vous êtes au départ cette année, ouvrez grand vos oreilles : la musique SaintéLyon qui vous portera ce soir pourrait bien résonner longtemps encore dans votre mémoire, jusqu’au dernier pas sous l’arche d’arrivée à Lyon.