Les wokistes du trail ont encore frappé contre l’UTMB!
La rumeur court que l’UTMB a réaménagé son parcours non pas en réponse aux conditions météorologiques caniculaires, comme nous le pensions, mais plutôt parce que les organisateurs refuseraient de payer des droits de passage pour traverser les terrains privés de la zone “Tête aux Vents”.
Cette rumeur provient d’une source anonyme qui a décidé de garder ses informations confidentielles malgré notre demande de divulgation.
Maintien de notre point de vue malgré les spéculations
Malgré cette rumeur persistante, nous maintenons fermement notre position.
Lorsque l’on observe que l’Échappée Belle a dû être partiellement annulée en raison des “conditions météorologiques extrêmes”, notre conviction demeure intacte. Selon nous, le changement de parcours découle exclusivement des conditions climatiques et ne résulte d’aucun autre facteur.Nous espérons que l’UTMB fera une communication officielle prochainement pour éclairer en détail les motivations derrière ce choix.
Réflexion sur la rumeur de modification de parcours
Cependant, en examinant cette rumeur sous un autre angle, si elle venait à se confirmer (même si nous n’avons aucune certitude à ce sujet et que le parcours a peut-être été ajusté pour d’autres raisons), en inversant la situation, on pourrait considérer cela comme une forme de pression. L’UTMB, dans ce cas, aurait raison de ne pas céder.
En fin de compte, ce sont les coureurs de trail qui se retrouveraient pris en otage et se verraient privés de portions importantes du parcours, à l’image de la Tête aux Vents.
L’échange de mails
Analyse des coulisses du changement de parcours
L’annonce récente de changements dans les parcours de l’UTMB et de la CCC a suscité de nombreuses réactions. Cependant, au-delà de l’analyse du nouveau profil, ce sont les raisons sous-jacentes de ces changements qui alimentent les spéculations et les questions.
Selon ce courrier quelque peu “délateur”, l’UTMB aurait réajusté ses itinéraires pour éviter de payer des frais de passage sur des terrains privés dans la zone de la “Tête aux Vents”. Ces terrains, propriété d’un groupe de particuliers, demanderaient un paiement par coureur, présumément 2 €, pour autoriser le passage. Cette allégation soulève une interrogation majeure : est-ce que l’UTMB refuse de payer, ou bien les propriétaires cherchent-ils simplement à tirer profit de l’événement ? Selon nos calculs, cela ne représenterait que 8000 euros…
Sentiments contrastés des résidents locaux
Outre les questions financières, les habitants de la région expriment des avis mitigés envers l’UTMB. Certains voient l’événement comme une source de perturbations et de nuisances, tout en notant que l’UTMB dépend largement du travail bénévole.
Cette tension soulève des interrogations plus profondes. Tandis que l’UTMB s’efforce de se réinventer et de s’adapter, il doit naviguer dans les eaux troubles de l’opinion publique et des préoccupations locales.
La position de uTrail
Ce qui est certain, c’est que cela fait plus de dix ans que nous suivons l’UTMB chaque année, et c’est bien la première fois qu’à cette période pré-départ, autant de polémiques sont apparues.
Notre position est claire et nette. L’UTMB est indéniablement un moteur économique essentiel. L’UTMB a considérablement propulsé le trail en France, et nous lui sommes redevables, tout comme nous le sommes à Kilian Jornet pour sa contribution exceptionnelle.
Néanmoins, nous restons vigilants sur les prises de position des uns et des autres et nous pensons que ceux qui ne sont pas d’accord peuvent courir d’autres trails… Ce ne sont pas les montagnes qui manquent en France… Les critiques incessantes émanent souvent d’une minorité bruyante qui s’exprime sans agir réellement.
Concernant les habitants de Chamonix… il ne faut pas habiter au pied de la tour Eiffel si on ne supporte pas les touristes… Comment les professionnels locaux réagiraient-ils si l’UTMB décidait de se déplacer à Courmayeur ou à Saint-Gervais ?
En conclusion, nous réitérons notre manque de certitude quant à la véracité de l’affirmation sur les 2 euros. Si elle s’avère exacte, l’organisation a raison de ne pas se plier. Car 2 euros en 2023 pourraient bien se transformer en 10 euros d’ici 2025.
Infos sur le nouveau parcours ICI