Il a l’habitude des marathons plats et rapides. Cette fois, Dorian Louvet, ex-aventurier de Koh-Lanta et figure bien connue des réseaux, a mis un dossard sur trail. Et il ne s’attendait pas à une telle claque musculaire. Retour sur une première expérience… qui pique les quadriceps.
Dorian Louvet
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Dorian Louvet, le choc de la descente
À première vue, 34 kilomètres peuvent sembler anodins pour un marathonien expérimenté. Sauf qu’à la Maxi Race d’Annecy, même en relais, le profil change tout : 1400 mètres de dénivelé positif… mais surtout 2400 mètres de descente. Et c’est bien là que l’explosion musculaire s’est produite.
Contrairement aux montées qui sollicitent l’endurance et la puissance, les descentes longues et techniques mettent à mal les quadriceps. Verdict pour Dorian Louvet : trois jours sans pouvoir recourir, remplacés par du home traîner pour espérer récupérer sans trop impacter sa prépa marathon.
Le trail, un autre monde
Dorian Louvet l’avoue lui-même : « ce ne sont pas du tout les mêmes muscles que sur marathon ». Ce premier bain de trail lui a fait goûter à une toute autre forme d’intensité. Et si l’expérience fut brutale, elle semble avoir ravivé une envie de nature, de partage et d’effort autrement dosé.
C’est aussi une belle manière de voir le trail prendre une nouvelle place sur les réseaux sociaux, avec des personnalités issues d’autres disciplines qui viennent découvrir – parfois à leurs dépens – la spécificité de notre sport.
Une envie de revenir ?
Même s’il n’est pas certain de remettre un dossard sur sentier en 2025, Dorian Louvet repart de cette expérience avec un message clair : le trail ne s’improvise pas. Il demande du spécifique, de l’humilité et une adaptation musculaire qui ne se construit pas en quelques semaines. Une leçon qu’il partagera sans doute à ses abonnés.
Du bitume aux sentiers : adapter son entraînement
Passer du marathon au trail demande plus qu’un simple changement de terrain. L’entraînement doit intégrer des séances de dénivelé, aussi bien en montée qu’en descente, pour habituer les muscles aux chocs excentriques. Le renforcement des quadriceps et des fessiers devient primordial. Il faut aussi travailler la proprioception et apprendre à gérer l’irrégularité du terrain, parfois avec des sorties longues en nature ou en forêt. Enfin, l’allure étant plus variable en trail, l’athlète doit apprendre à courir à l’effort plutôt qu’à la montre. Un changement complet de référentiel, mais qui ouvre à de nouveaux plaisirs.
Cette transition ne se fait pas en quelques semaines. Pour qu’un coureur habitué à l’asphalte développe une véritable aisance en montée, une solidité en descente et une technique adaptée au terrain, il faut compter au minimum trois à six mois d’entraînement spécifique, avec une vraie régularité. L’idéal est d’intégrer progressivement des blocs de trail dans la saison, d’alterner les types de terrains et de privilégier l’écoute du corps pour éviter les blessures.
À noter qu’un autre ex-aventurier de Koh-Lanta était aussi présent sur cette édition de la Maxi-Race : Mathieu Blanchard a couru en relais avec l’équipe « Bon Chance », composée notamment de Hugo Clément, Hugo Tormento et Fred Belaubre.
Une belle brochette d’athlètes et de personnalités, réunie autour d’un même esprit de défi et de partage.
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