Un article fort intéressant vient de paraitre où on parle de dopage dans le trail, l’article est vraiment bien et pose un certain nombre de questions.
LE TRAILEUR QUI SE LIVRE DANS L’ARTICLE N’EST AUTRE QUE NICOLAS MARTIN
L’article commence par évoquer que finalement tout va bien dans le monde du trail, il y a peu de cas de dopage avéré et on pourrait s’arrêter là SAUF qu’on apprend ensuite qu’un traileur membre de l’équipe de France et vice champion du monde déclare que le dopage existe et qu’il est protéiforme et complexe à saisir.
L’article rejette l’argument : puisque le trail draine peu d’argent, le dopage n’a pas lieu d’être ! Ce traileur très connu, dit « ce n’est pas aussi simple que cela, que l’ego des coureurs joue un rôle très important, n’hésitant pas à dire que les coureurs ont aussi des problèmes psychologiques, et développent une dépendance à la performance. Il continue « Vouloir se maintenir parmi les meilleurs peut conduire à la prise de produits.» Révélant donc que le dopage s’avère ainsi protéiforme, complexe à saisir.
On apprend ensuite que le trail ne connait qu’un niveau basique de détection.. “Si quelqu’un veut tricher aujourd’hui, il suffit d’avoir ses entrées dans le monde médical et assez d’argent“, estime le traileur connu.
De plus, le montant astronomique des tests a souvent raison de la bonne volonté des organisateurs dixit l’auteur de l’article.
On apprend ainsi que la simple expertise d’un échantillon au laboratoire d’analyse de l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) à Châtenay-Malabry coûte 450 euros.
S’ensuit ensuite aussi selon ce traileur fort connu, que les traileurs français croisent rarement les officiers de l’AFLD. Il continue en disant que la seule fois où il a été contrôlé hors compétition, c’était l’année dernière, sur un stage de l’équipe de France à l’initiative de l’AFLD, c’est léger. En compétition, c’était sur le Championnat de France de course en montagne, au France de trail, au Marathon Pireneu et aux Templiers, dit il en les comptant sur les doigts d’une main. Le tableau n’est guère plus reluisant dans le berceau du trail, aux États-Unis.
Finalement, ce qu’on retient de cet article : très peu ou pas de contrôle lors des compétitions et quasi inexistant lors des entrainements , que le dopage existe réellement et serait même très courant, à cause de l’ego (surdimensionné des champions ? ) , et de la facilité de contourner le système, on y parle d’Autorisation à Usage Thérapeutique, les fameux AUT, dont nos amis cyclistes en ont presque tous.
Mais ce qui suit dans l’article fait froid dans le dos, en effet le dopage ne se limiterait pas à du dopage lourd… on peut s’améliorer avec des médicaments en vente libre, ce phénomène existe bien plus chez les amateurs que chez les élites .. il est vrai que l’utilisation de l’ibuprofène en course est légion très souvent utilisé en prévention de douleurs à venir ..
SOURCE DE L’ARTICLE :
https://alpinemag.fr/trail-running-le-mirage-de-la-lutte-anti-dopage/
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