Trail, money, dopage ?
Le marathon du Mont Blanc va se courir ce week-end dans le cadre des Golden Trails Series. Ce challengeoffre un autre système de récompense : 100 000 € divisés à parts égales entre les dix meilleurs athlètes mondiaux sur cinq des courses de trail de courte distance les plus emblématiques au monde.
L’émergence des primes, bien que moindres en comparaison de la course-à-pied ou d’autres sports, assure la présence des meilleurs athlètes. Les organisations se doivent d’attirer les élites grâce à ces prize money, afin que la France conserve un haut niveau en trail.
Comment conserver l’essence du trail tout en démocratisant et faisant grandir la discipline ? Comment récompenser et faire vivre les athlètes élites sans attirer les chasseurs de primes ? En plus de chercher à attirer les élites, les prize money ne seraient-ils pas une invitation au dopage dans le trail ?
Le trail élite pas concerné par le dopage ?
Le trail élite semble encore protégé du dopage, avec une solide organisation autour du contrôle et du suivi des athlètes. Ceux-ci vivent également de leurs sponsors et de leur team, de leur image. Se doper serait prendre le risque de se faire licencier, perdre des sponsors et ternir l’image du trail.
Les amateurs et le dopage dans le trail ?
Mais a-t-on besoin de primes pour se doper ? La question du dopage se pose aussi parmi les amateurs cherchant la performance, mais sans aucune ambition de podium. Le sportif du dimanche aussi se frotte au dopage, qui semble être un état d’esprit plus qu’une pratique réservé aux élites.