Direct JO : triche et espionnage du Canada, ça va loin...

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Nous avons appris hier que dans le cadre du tournoi féminin de foot aux JO, l’équipe canadienne avait écopé d’un retrait de six points. Mais que s’est-il passé ?

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Direct : aux JO, le Canada a été sanctionné pour espionnage par drônes

Un « analyste non accrédité » du staff aurait utilisé un drone pour filmer un entraînement de la sélection néo-zélandaise. Il l’aurait fait plusieurs fois et a affirmé, en garde à vue, que les vidéos « auraient permis de connaître la tactique de l’équipe adverse ».

Conséquence de cela, la sélectionneuse (ainsi que deux autres membres du staff) ont été suspendus de toute activité pour une période d’une année). Notons que la sélectionneuse avait déjà été suspendue des JO.

En parallèle, les joueuses ne sont pas non plus trop bien. Comme le dit la joueuse Vanessa Gilles,

« ce ne sont pas nos valeurs, notre pays. Nous ne sommes pas des tricheuses. Cela a été très dur mais en tant que joueuses, nous avons su être soudées (…). C’est quelque chose qui va nous suivre pendant longtemps ».

Si elles ont besoin d’astuces pour ne plus être critiquées pour des actes dont elles ne sont pas responsables, elles peuvent toujours demander conseil aux allemands nés à partir de 1950…

Ce retrait ne condamne pas totalement l’équipe canadienne, mais a priori, ça sent quand même le sapin. Dans le meilleur des cas, elles peuvent encore finir meilleures troisièmes du groupe A.

Ils auraient quand même pu trouver plus discret pour espionner. Ou alors ne pas espionner du tout. C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied.

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