Depuis le passage à l’heure d’hiver, la nuit tombe plus tôt. Pour beaucoup de coureurs et de traileurs, cela change tout.
Acheter un gilet fluo pour courir pendant la chasse

Lorsque l’on part sur les sentiers à l’aube ou en fin d’après-midi, il faut garder une chose en tête : la forêt n’est pas un terrain neutre. Ce n’est pas un gymnase, ni une piste d’athlé. C’est un espace partagé, où la présence d’armes est une réalité pendant certaines heures. Pour la saison 2024-2025, l’Office français de la biodiversité a recensé 100 accidents de chasse, dont 11 mortels. Un chiffre en nette hausse par rapport aux saisons précédentes (6 morts). Dès lors, vouloir éviter les zones de chasse n’a rien d’un caprice. C’est une réaction légitime, une précaution minimale. Ce n’est pas de la paranoïa. C’est du bon sens. Et personne n’a à justifier cette prudence, quel que soit son niveau ou sa tolérance au risque.
Les journées raccourcissent. Les créneaux d’entraînement aussi. Et dans le même temps, la saison de la chasse bat son plein dans la majorité des départements. Face à cette contrainte, beaucoup de traileurs font un choix radical : passer à la nuit. Non pas comme solution par défaut, mais comme stratégie à part entière. La question n’est plus « à quelle heure je peux courir ? », mais bien « comment tirer parti de l’obscurité ? ».
Courir la nuit, c’est fuir les battues, les tirs, les chiens, les cris et les talkies. Mais c’est aussi retrouver un silence, une paix. Redécouvrir une forêt sans gilet orange ni coups de feu. Sans le stress.
Le trail de nuit, ce n’est plus juste une lubie ou un défi. C’est devenu, pour beaucoup, une condition de sécurité. Une manière de reprendre le contrôle.
La réalité : courir en journée est dangereux en période de chasse
Tout traileur ayant déjà entendu un coup de fusil à proximité sait que quelque chose se passe instantanément dans le corps. Ce n’est pas seulement un sursaut : c’est un changement physiologique. Le cœur accélère, l’attention se contracte, la vigilance grimpe en flèche. Le cerveau, même s’il savait rationnellement qu’une battue avait lieu, se met en mode alerte. À cet instant précis, peu importe l’expérience du coureur ou son niveau de sérénité : l’instinct de survie reprend le contrôle. Ce n’est pas une peur abstraite — c’est la réaction d’un organisme qui vient d’être exposé à un danger potentiel. Et cette réaction est d’autant plus forte qu’il n’y a aucune maîtrise possible : nous ne décidons ni de la trajectoire d’une balle ni de l’angle de tir d’un chasseur.
La confusion entre un humain et un animal n’est pas un mythe entretenu par des « anti-chasse ». Chaque année, des accidents surviennent précisément parce qu’un mouvement dans les broussailles est interprété comme un gibier qui détale. On répète aux coureurs qu’« il suffit de se signaler », mais comment le faire lorsqu’on tombe sur une battue dispersée, sans panneau, ou lorsqu’un chasseur posté à plusieurs dizaines de mètres considère qu’il a identifié sa cible ? Ce risque latent pousse de plus en plus de traileurs à modifier leurs horaires, leurs itinéraires, voire à renoncer temporairement à certaines zones. L’envie de courir ne disparaît pas, mais le rapport au territoire change : on n’avance plus dans un espace neutre, mais dans un lieu où l’erreur d’un autre peut être fatale.
La chasse est interdite la nuit
C’est ici que les horaires changent tout. En France, la loi autorise l’usage des armes une heure avant le lever du soleil et une heure après son coucher. Ce créneau est pensé pour garantir que les chasseurs disposent d’assez de lumière naturelle pour identifier clairement leur cible. Mais pour les coureurs, cette réalité a une conséquence directe : la plage de travail des armes correspond exactement aux créneaux d’entraînement les plus utilisés — tôt le matin avant de partir au travail, ou en fin de journée après avoir quitté le bureau. En d’autres termes, les moments où l’on a envie de courir sont aussi les moments où les fusils sont légalement actifs.
Lorsque l’on comprend cela, on saisit pourquoi le trail nocturne n’est pas une lubie ou une tendance esthétique de « runner équipé d’une frontale ». C’est un choix guidé par le simple besoin d’évoluer dans une forêt où personne ne vise, où les tirs sont interdits, où la progression ne dépend plus des décisions d’un autre. Au coucher du soleil, le terrain change de nature. Les chasseurs n’ont plus le droit de tirer, ni même de rester embusqués dans l’intention de chasser. La forêt redevient un espace non armé. Et cette bascule, invisible pour celui qui reste en ville, est ressentie très concrètement par celui qui court : le bruit change, l’atmosphère aussi. On ne surveille plus, on avance.
Pourquoi la chasse est autorisée jusqu’à une heure après le coucher du soleil, alors que la chasse de nuit est interdite ?
En droit français, la “nuit cynégétique” ne commence pas au moment exact où le soleil se couche. La réglementation fixe un créneau légal de chasse allant de une heure avant le lever du soleil à une heure après le coucher du soleil. Durant cet intervalle, la chasse reste considérée comme une chasse de jour, car il existe encore assez de luminosité naturelle pour identifier correctement la cible et garantir les règles de sécurité.
Une fois passé le délai de +1 heure après le coucher du soleil, on bascule juridiquement dans la chasse de nuit. Celle-ci est interdite car elle ne permet plus une identification sûre du gibier et augmente les risques d’erreur, d’accident ou de tir non sélectif.
En résumé :
– coucher du soleil → +1 h : chasse encore autorisée
– après +1 h : chasse interdite (sauf très rares cas pour le gibier d’eau)
Courir de nuit, c’est sortir en dehors des horaires de chasse
Ce simple décalage horaire change tout. Tant que la chasse est autorisée, les sentiers deviennent un territoire partagé avec des personnes armées qui ont une mission précise : repérer du mouvement dans la végétation et réagir rapidement. Dans ce contexte, un coureur n’est plus un sportif en entraînement ; il devient un élément mouvant, imprévisible, qui peut apparaître dans l’angle de vision d’un chasseur à un moment où l’attention est focalisée sur le gibier. Même si les chasseurs ne tirent pas sans identifier leur cible, le risque existe. Le moindre bruit, un déplacement brusque dans un sous-bois, un reflet de frontale ou de vêtement, et la confusion devient possible. Le jour, les coureurs et les chasseurs partagent le même espace, mais pas pour les mêmes objectifs.
La nuit inverse totalement le rapport au danger. Lorsque les armes sont légalement interdites, l’environnement s’apaise instantanément. Le traileur bascule dans un espace où il retrouve une liberté de mouvement. Il n’est plus tenu à l’anticipation permanente des panneaux « battue en cours », des tirs entendus au loin, ou des cris d’organisation. Il ne marche plus sur des œufs, il avance. Courir après que les fusils ont été rangés, c’est retrouver un paysage sans menace potentielle. Cela peut paraître symbolique, mais c’est profondément réel : la nuit efface la tension. Elle restitue le contrôle de l’espace au coureur. La forêt cesse d’être un territoire d’activité humaine armée pour redevenir un milieu naturel, brut et silencieux.
Et au-delà de la sécurité humaine, la nuit protège les animaux. Pendant les battues, la faune n’est pas seulement dérangée : elle est traquée. Les animaux repèrent les chiens, entendent les voix, perçoivent la pression, et se réfugient là où ils peuvent. Ils cessent de se nourrir, interrompent leurs déplacements, se figent pour éviter d’être repérés. Ils dépensent une énergie considérable à fuir ou à se dissimuler, ce qui peut avoir un impact réel sur leur survie, surtout en hiver.
Quand la nuit tombe et que la chasse est terminée, tout se rééquilibre. Les animaux reprennent leurs habitudes, se déplacent pour chercher à manger, retrouvent leur rythme naturel. La forêt cesse d’être un champ d’intervention humaine pour redevenir un milieu vivant. Un coureur qui passe à ce moment-là n’a pas le même impact qu’une battue. Il ne crie pas, ne lâche pas des chiens, ne déploie pas une présence territoriale. Son mouvement est fluide, ponctuel, presque furtif. Il traverse le milieu sans l’envahir.
Dans cette cohabitation nocturne, le traileur n’est pas un intrus : il devient un visiteur discret. Et tout change.
Courir de nuit = courir plus serein
Au fil des heures, la forêt change de rythme. Les bruits humains disparaissent progressivement jusqu’à s’effacer complètement. Là où, quelques heures plus tôt, les sentiers étaient traversés par des voitures de chasse, des voix qui se répondent, des chiens qui aboient et des panneaux temporaires annonçant « battue en cours », tout se calme. C’est un basculement presque palpable : on sent l’espace se refermer sur lui-même, comme si la nature reprenait le dessus et reconstruisait son territoire. La tension qui accompagne parfois les sorties en journée s’évanouit. Le coureur, lui, revient à l’essentiel : avancer, respirer, écouter.
La frontale ouvre alors un couloir de lumière au milieu de l’obscurité. Le faisceau découpe juste ce qu’il faut de terrain pour permettre de progresser, mais pas assez pour dominer l’environnement. La nuit impose l’humilité. Les sens se réorganisent. Chaque son prend une importance nouvelle : le froissement des feuilles, le craquement d’une branche, le souffle du vent entre les conifères. Ce que l’on ne voit pas devient presque plus présent que ce que l’on voit. On ne « regarde » plus la forêt, on l’habite.
Et c’est là que les rencontres avec la faune prennent une dimension différente. En journée, la présence humaine — et plus encore l’activité de chasse — provoque une agitation brutale. Les animaux fuient, se dissimulent, se figent. La nuit, ils rede viennent chez eux. Un renard traverse le chemin en trottinant, à la fois prudent et sûr de son territoire. Un chevreuil lève la tête, observe un instant le halo de la frontale, puis s’éloigne tranquillement. Ce ne sont plus des animaux poussés à la fuite par des chiens excités ou des tirs répétés : c’est une cohabitation apaisée, presque un échange silencieux.
C’est paradoxal, mais la sensation de sécurité est souvent plus forte la nuit. En journée, la peur ne vient pas de la forêt, mais de ce qui peut s’y trouver : des armes, des tirs, du bruit, de la tension. La nuit, le coureur retrouve un environnement entier et cohérent. Plus personne ne cherche ni à repérer, ni à viser, ni à traquer. Il n’y a pas d’intrusion, pas de confrontation. Juste une ligne de lumière, quelques pas, un souffle, une forêt qui respire.
La nuit replace le traileur dans une logique intime : celle d’être un invité, pas un perturbateur. Elle déprogramme l’idée que la nature est un terrain de conflit et redonne à l’acte de courir ce qu’il devrait être depuis toujours : un dialogue discret entre soi, son corps et le milieu qui nous accueille.
Courir la nuit : un bénéfice physiologique et mental
Courir la nuit n’est pas seulement un moyen d’éviter les chasseurs ou de trouver la tranquillité sur les sentiers. C’est aussi un véritable outil d’entraînement, un levier de progression que peu de coureurs exploitent réellement. Lorsque l’on court de nuit, tout change : le paysage disparaît, les repères visuels se réduisent à ce faisceau de lumière qui découpe un tunnel devant soi, et toute la foulée se recentre sur les sensations. Sans horizon à analyser ni sommet à atteindre, on ne « court plus contre le relief », on avance dans la nuit. La vitesse cesse d’être dictée par la vue ; elle est influencée par l’écoute du corps.
L’absence de repères visuels oblige à poser le pied différemment.
On devient attentif à l’appui, à la proprioception, à la qualité du terrain. Quand la frontale n’éclaire que quelques mètres, on ne peut plus anticiper un virage en regardant au loin. On anticipe autrement : par la mémoire du parcours, par l’expérience, par la lecture du sol via les micro-variations révélées par l’angle de la lumière. La nuit apprend à économiser, à moins subir les changements de rythme, à accepter qu’on ne contrôle pas tout. Elle affine un sens fondamental : la capacité à gérer l’imprévu.
Et c’est précisément là que se joue l’un des grands enseignements du trail nocturne : le mental prend la place que la vue laisse vacante. De nombreux abandons en ultra surviennent la nuit, non pas parce que les coureurs manquent physiquement d’énergie, mais parce que l’obscurité amplifie tout — la fatigue, le doute, la solitude. Ceux qui ont l’habitude de s’entraîner avec une frontale arrivent à ce moment de la course avec un avantage déterminant. Là où d’autres paniquent devant la perte de vision et l’isolement, eux retrouvent un environnement familier. Ils savent que la nuit est un passage, pas une menace. Ils avancent avec un calme presque méditatif, économisant l’énergie parce qu’ils ne se dispersent pas dans la réflexion ou l’angoisse.
Courir de nuit, c’est apprendre à faire confiance à sa foulée, à suivre un rythme intérieur plutôt qu’un paysage extérieur. Sans visuel pour « mesurer » l’effort, le corps ajuste naturellement l’allure. Le souffle se pose, les pensées se calment. La nuit force l’introspection. Il n’y a plus que le bruit régulier de la respiration, le battement des pas, la buée qui sort de la bouche, et cette lumière circulaire qui avance, mètre après mètre.
On le découvre très vite : ce n’est pas un entraînement pour les jambes, c’est un entraînement pour la tête. Une école de gestion des émotions, de patience et d’endurance mentale.
La réglementation française
La réglementation française peut paraître complexe quand on l’aborde pour la première fois, pourtant elle repose sur un principe très clair. La chasse est autorisée une heure avant le lever du soleil et jusqu’à une heure après son coucher. Pendant toute cette période, les armes peuvent être utilisées légalement, ce qui correspond aux moments où les traileurs occupent majoritairement les sentiers. La logique du législateur est simple : tant qu’il reste suffisamment de lumière naturelle pour reconnaître clairement une cible, la chasse est considérée comme sécurisée. Dès que la visibilité baisse et que l’identification devient incertaine, l’usage des armes doit cesser.
Ce cadre précis entraîne une conséquence directe pour nous, coureurs.
Une fois passée l’heure autorisée après le coucher du soleil, les chasseurs n’ont plus le droit d’utiliser leurs armes, ni même de se poster avec l’intention de tirer. L’activité cynégétique s’arrête, et la forêt bascule dans un état que la loi définit comme « nuit cynégétique ». C’est un moment où la faune reprend ses droits, où les animaux sortent de leur immobilité pour se nourrir et se déplacer, et où l’espace redevient un milieu naturel en équilibre.
Pour le traileur, c’est une opportunité unique. Cette règle crée une fenêtre temporelle protégée, un créneau où l’on peut courir en minimisant les risques liés à la présence de chasseurs. On bascule littéralement d’une forêt où les tirs sont possibles à une forêt où les armes doivent être rangées. Après la tombée de la nuit, la forêt est normalement libre d’armes, sauf exceptions très spécifiques liées au gibier d’eau sur des postes déclarés.
Courir dans cet intervalle, ce n’est pas seulement rechercher la tranquillité ; c’est évoluer dans un environnement où la loi sécurise l’espace. La nuit devient un territoire où le traileur retrouve le silence, l’obscurité, la pureté des sentiers — un moment où il est enfin seul avec sa frontale et sa foulée.
Précautions essentielles pour courir de nuit
Courir de nuit offre une sérénité que l’on ne retrouve jamais en pleine journée, surtout en période de chasse. Mais cette tranquillité a un prix : elle exige une préparation sérieuse. Avant de se lancer, il faut considérer que la frontale n’est pas un accessoire, c’est ton seul guide. Choisir une lampe puissante, avec un faisceau stable et une bonne autonomie, devient indispensable. Beaucoup de traileurs emportent une petite lampe de secours au cas où la première tomberait en panne, car une sortie nocturne avec une lumière défaillante peut très vite devenir une galère.
Le choix des vêtements est tout aussi stratégique. En journée, lorsque les chasseurs sont présents, le coureur doit se fondre dans le paysage pour ne pas attirer l’attention ni susciter de confusion sur un poste de battue. Mais la nuit, l’objectif s’inverse complètement : il faut être clairement identifiable. Un brassard réfléchissant ou un textile fluorescent renvoie la lumière et permet d’être vu de loin par un éventuel véhicule, par un autre coureur ou par un promeneur.
Enfin, courir de nuit implique de connaître parfaitement son itinéraire. On ne se lance pas au hasard dans un single technique sans repère visuel. On prévient quelqu’un de son heure de départ, de son trajet, de son heure estimée de retour, et on part avec un téléphone chargé. La nuit n’est pas dangereuse en soi, mais elle ne pardonne pas l’improvisation.
Au fond, tout se résume à ceci : en journée, le traileur doit être invisible pour ne pas être confondu avec le gibier ; la nuit, il doit être visible pour lui-même et pour les autres.
ATTENTION, Courir de nuit n’est pas une victoire, c’est un compromis
Courir de nuit permet d’éviter les chasseurs, de retrouver le silence et d’accéder à une forêt apaisée. La nuit ouvre un espace où le coureur peut évoluer sans craindre d’être confondu avec un animal, et où la nature reprend son rythme normal. Mais il faut le dire clairement : si la nuit est devenue pour beaucoup de traileurs un refuge, c’est aussi le symptôme d’un déséquilibre profond.
Il est paradoxal que dans un pays qui prône l’accès de tous à la nature, des sportifs doivent adapter leurs horaires d’entraînement pour ne pas se retrouver en concurrence avec des armes. Cela interroge notre rapport collectif au partage des espaces naturels. La forêt est un bien commun : elle n’appartient ni aux chasseurs, ni aux traileurs, ni aux promeneurs. Pourtant, dans les faits, la présence d’armes modifie la dynamique. Elle transforme l’espace en zone d’incertitude, où l’enjeu n’est pas seulement la cohabitation, mais la sécurité.
Le débat dépasse largement l’opposition stérile « traileurs contre chasseurs ». La question de fond est : comment partager un territoire quand l’un des usages implique des armes, et l’autre non ?
Ce n’est pas une question morale, c’est une question d’équité. Lorsqu’une activité impose un risque potentiellement létal, les autres usagers se replient, se taisent, se font discrets. Courir de nuit devient alors une solution pragmatique : le traileur préfère s’effacer plutôt que s’exposer.
C’est un choix intelligent, mais ce n’est pas un choix heureux.
Le trail de nuit est une découverte : il forme le mental, révèle la forêt autrement, renforce la proprioception, crée une intimité rare entre le coureur et l’obscurité. Pourtant, derrière cette expérience presque magique, reste cette réalité : si nous choisissons la nuit, ce n’est pas par liberté totale, mais par nécessité.
On peut aimer la nuit et, dans le même temps, reconnaître que c’est dommage d’en arriver là.
La vraie question n’est pas :
« comment s’adapter à la chasse ? »
mais plutôt :
« comment organiser un partage équitable des sentiers, où personne ne doit changer d’horaire pour avoir le droit d’exister ? »
Le jour où nous n’aurons plus besoin de nous glisser dans les heures sombres pour courir en sécurité, alors courir de nuit redeviendra un choix sportif et émotionnel, et non un compromis imposé.
Sources
- Code de l’environnement, articles R424-1 et L429-19 (Légifrance).
- Fédération Nationale des Chasseurs – réglementation de la chasse de nuit
- Documentation sectorielle – pratiques de chasse et exceptions pour le gibier d’eau (Chasse Passion).
- Publications sur l’impact de la chasse sur la faune sauvage (Oiseau-Libre).
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