1h10 # 3heures dehors… vous voyez la différence ?
En ce moment, si vous avez envie de vous occuper un petit peu (vu qu’en théorie, on n’a plus le droit d’aller courir plus loin que le pâté de maison à côté de chez nous), je vous conseille cet incroyable univers que constitue les groupes de running sur les réseaux sociaux.
On se retrouve en ce moment face à des espèces de gamins immatures qui sont absolument incapables de gérer leur frustration (quand on est habitué à courir, on a besoin d’un autre exutoire).
Pour tout vous dire, on en est quand même arrivés à un point où sur ces groupes, les coureurs étrangers (et donc non soumis aux règles de confinement) ne peuvent plus poster leurs sorties, car ça énervait les pauvres petits français.
A la limite, la jalousie chez les enfants a presque quelque chose de mignon. Mais là, on parle d’adultes. Des gens majeurs, qui ont des responsabilités dans la vie. On en arrive à des situations spéciales. Personnellement, je n’ai pas pour habitude de poster mes sorties (hormis des résultats de course quand je suis content de ma performance), mais là, juste pour énerver ce genre bulots décérébrés, j’ai presque envie de me faire violence et de publier ; et le pire, c’est que ça marche, on les fait marcher et ils courent. Enfin, ils courent… Pas plus d’une heure, hein !…
Enfin, pas plus d’une heure, ça c’est un autre débat. Car parmi les jaloux, on en trouve une partie qui serait prête à vous dénoncer aux allemands car vous avez couru 1h10. N’allez pas leur dire que ce sont des collabos, ils se définiront comme citoyens responsables…
Pourtant il existe une hiérarchie dans la triche.
Courir 1h10, ce n’est pas courir 3h00. Courir à 1,2km de chez soi, ce n’est pas courir à 15km de chez soi.
Si on peut les sensibiliser au concept de proportionnalité, ce sera pas mal.