Une jument de compétition a été abattue par un chasseur dans la Nièvre, alors qu’elle se reposait dans un pré privé. Le chasseur, qui affirme avoir pris la jument pour un sanglier, fait face à la colère de l’éleveuse et du propriétaire de l’animal. Cette situation relance les préoccupations autour de la sécurité des traileurs, des randonneurs, des familles et même des animaux domestiques durant la période de chasse.
accident de chasse : une jument abattue par un chasseur
Le 6 novembre, Diane de Charmasse, éleveuse de chevaux, a été informée par des chasseurs qu’un de ses animaux avait été tué “par accident” (source ici).
Altesse de la Serre, jument de 14 ans évaluée à 30 000 euros, a été mortellement blessée par une balle, tirée depuis un terrain dégagé à une distance de 70 mètres. Selon les témoins, le chasseur aurait pourtant bien observé le troupeau de chevaux avant de tirer.
« Il a vu le troupeau paniqué, mais il a quand même fait feu », déplore l’éleveuse, visiblement choquée par l’attitude du chasseur, qui aurait également tenté de minimiser l’incident en mentionnant son assurance (source ici). Pour elle, rien ne justifie ce tir dans un espace clos, et les faits semblent éloignés d’un accident classique de chasse.
Une confusion improbable : une jument d’1m70 confondue avec un sanglier
Le propriétaire de la jument, Jean-Marie Bazire, exprime son incompréhension et sa colère :
« Comment peut-on confondre une jument grise de grande taille avec un sanglier ? » (source ici).
Cette question souligne les risques potentiels pour les traileurs, qui partagent les espaces naturels avec les chasseurs. L’absence de prudence lors des tirs est une problématique de plus en plus débattue, rappelant les dangers qui menacent ceux qui pratiquent des activités de plein air.
Vers une enquête approfondie
L’Office Français de la Biodiversité (OFB) et la gendarmerie de Château-Chinon ont été saisis pour enquêter sur cet acte controversé. La question de l’intentionnalité reste à trancher, car si les faits sont avérés, le chasseur pourrait non seulement perdre son permis, mais aussi être sanctionné pour violation de propriété privée et mise en danger (source ici).
Cet incident relance le débat sur la sécurité des activités de plein air en période de chasse. Pour les traileurs, randonneurs et cavaliers, l’inquiétude demeure quant à la possible confusion entre animaux et humains dans des environnements partagés. Ce drame appelle à une réflexion collective sur les règles de la chasse et leur impact sur les autres usagers de la nature.
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