Jonathan Guillot surprend tout le monde et s’impose sur un terrain qui n’est pas le sien
La 24e édition des Gendarmes et Voleurs de Temps a rassemblé plus de 5 000 participants ce week-end à Ambazac. Si l’évènement a une nouvelle fois confirmé sa dimension populaire, c’est une performance inattendue qui a marqué les esprits : celle de Jonathan Guillot, vainqueur du 32 km malgré un profil de coureur loin d’être taillé pour ce type de terrain.
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Gendarmes et des Voleurs de Temps , une victoire inattendue sur un parcours casse-pattes
Jonathan Guillot, athlète licencié au Grand Angoulême Athlétisme, n’était pas attendu en tête sur un trail aussi technique. Spécialiste d’un autre registre — davantage routard ou pistard que montagnard — il a pourtant su tirer son épingle du jeu sur les sentiers des monts d’Ambazac. Avec 1 200 m de dénivelé positif sur 32 km, le parcours exige une gestion fine de l’effort et une maîtrise des descentes, deux aspects que Guillot reconnaît lui-même ne pas affectionner. Pourtant, c’est dans les montées qu’il a construit sa victoire, creusant l’écart sur Arnaud Michel dans l’ultime côte avant l’arrivée.
Le mental plus que la forme
« Ce n’est pas du tout ma spécialité », a-t-il confié après la course. « J’étais même un peu en méforme. » Et pourtant, son chrono de 2h18’25 prouve qu’il a su dépasser ses sensations du moment, s’adapter au terrain, et faire parler sa force mentale. Plus qu’une démonstration physique, c’est une leçon de combativité que le Charentais a offerte.
Un podium construit à l’ancienne
Loin des tactiques d’allure au cardio ou des descentes à toute vitesse typiques des spécialistes du trail court, Jonathan Guillot a misé sur la prudence et la régularité. « Je n’ai pas pris de risques dans les descentes », expliquait-il, confirmant une stratégie de course presque à contre-courant des standards du moment. C’est justement cette approche mesurée qui lui a permis de rester lucide jusqu’au bout.
Ambazac, un terrain pour tous les profils ?
Avec ses nombreuses variantes de courses, de 5 à 32 km, et une nouveauté cette année : un relais parents-enfants, les Gendarmes et Voleurs de Temps confirment leur ambition d’être un rendez-vous ouvert et fédérateur. Et cette ouverture se retrouve aussi sur le plan sportif : la victoire d’un coureur comme Guillot, peu habitué aux sentiers techniques, démontre que ce type d’épreuve peut aussi sourire à des profils hybrides, à condition de bien gérer sa course.
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