A Marmande en Lot et Garonne un drame extrèmement triste et rare s’est déroulé.
Lors du cross scolaire, un garçon de 11 ans a fait un malaire cardiaque. Il s’est effondré en pleine course.
Le SAMU appellé sur place n’a pu ramener à la vie l’élève.
Une cellulle psychologique a été mise en place.
Les cross sont souvent l’occasion de faire de la course à pied de manière assez intense et longue. Et pour la grande masse des collégiens, les cross sont leur premier contact réél avec une course longue en course à pied (2 à 3km). Si la course à pied est trés bonne pour la santé, sa pratique est peu développée car il y a relativement peu d’heures de sport dans les collèges et lycées en France. Limitée à 2h voir 3h par semaine, les séances commencent souvent tard après beaucoup de théorie et la pratique réélle est limitée à sa portion congrue.
Qui plus est le sport est concentré sur une ou deux journée au maximum. Si un élève ne pratique pas par ailleurs sa régularité dans l’exercice physique est moindre.
L’ensemble du système des professeurs d’EPS est tourné vers un apprentissage du sport d’un point de vue académique sportif et non d’un point de vue prophylactique, au bénéfice de la santé (vision hygiéniste), d’autant plus qu’à l’adolescence il est bon que les élèves, et notamment les plus dynamiques, puissent faire plus d’activité physique.
Le sport dans le système éducatif français est un échec de très longue date alors qu’il est immensément plus prioritaire que d’engranger des licenciés pour un système qui ne vit que pour lui-même.