Ce qu’on craignait est arrivé : l’Everest est le nouveau terrain de jeu pour des starlettes comme Maeva Ghennam en quête de buzz.
Avec Maeva Ghennam, l’Everest, victime d’une nouvelle mode ?
Après Kilian Jornet, qui a marqué l’histoire de l’alpinisme avec ses exploits exceptionnels, puis Inoxtag, qui a récemment fasciné les foules avec son documentaire sur l’ascension de l’Everest, voilà que la plus haute montagne du monde devient la nouvelle coqueluche des starlettes de la télé-réalité. Maeva Ghennam, célèbre pour ses apparitions dans l’émission Les Marseillais, semble désormais vouloir suivre les traces de Inoxtag. Mais ce n’est pas sans susciter de vives réactions.
Les faits : Maeva Ghennam annonce vouloir gravir l’Everest… ou le Mont Blanc
Inspirée par le documentaire d’Inoxtag, Maeva Ghennam a récemment déclaré dans une story Instagram qu’elle souhaitait gravir l’Everest. Consciente toutefois des exigences physiques d’un tel défi, elle a rapidement tempéré ses ambitions en se rabattant sur le Mont Blanc.
“Les filles, j’ai envie de gravir l’Everest ! Mais à mon niveau, il va falloir beaucoup d’entraînement, et moi, je n’arriverai pas à couper les réseaux sociaux pendant un an comme Inoxtag”, a-t-elle confié à ses abonnés, avant d’ajouter : “Le Mont Blanc c’est possible, non ?”.
Mais ce qui pourrait prêter à sourire a vite tourné au ridicule sur les réseaux sociaux. Les internautes, lassés par ce qu’ils considèrent comme une énième lubie de la jeune femme, ne se sont pas gênés pour exprimer leur scepticisme.
“Les prothèses vont exploser avec l’altitude”, “Non mais n’importe quoi, tout pour se faire remarquer”, peut-on lire parmi les nombreux commentaires moqueurs.
Maeva Ghennam : portrait d’une starlette en quête de sensation et de notoriété
Un parcours dans la téléréalité
Maeva Ghennam, née le 14 mai 1997 à Marseille, est une figure emblématique du monde de la téléréalité en France. Elle s’est fait connaître grâce à ses apparitions dans l’émission Les Marseillais sur W9, où son tempérament explosif, ses répliques cinglantes, et son franc-parler lui ont rapidement valu une place parmi les personnalités les plus suivies de ce milieu. Depuis ses débuts en 2018, elle est devenue une starlette incontournable du petit écran, accumulant les apparitions dans diverses émissions de téléréalité, toujours sous les feux des projecteurs.
Un style de vie controversé
Au-delà de ses participations télévisées, Maeva Ghennam est également très active sur les réseaux sociaux, où elle partage sans retenue son quotidien, souvent extravagant. Avec des millions de followers sur Instagram, elle incarne un certain mode de vie où luxe, chirurgie esthétique, et vie mondaine occupent une place centrale. Connue pour ses nombreux passages sous le bistouri, Maeva n’a jamais caché son goût pour l’artifice, ce qui lui a souvent valu des critiques, mais aussi une fidélité indéfectible de la part de ses fans.
Entre provocations et ambitions
Maeva Ghennam n’a jamais eu peur de susciter la controverse. Ses déclarations et comportements, parfois jugés excessifs, sont devenus une marque de fabrique. Elle n’hésite pas à se lancer dans des projets qui sortent de l’ordinaire, cherchant constamment à se réinventer pour maintenir sa place sous les feux de la rampe. Dernièrement, c’est son souhait de gravir l’Everest, inspiré par le documentaire d’Inoxtag, qui a fait parler d’elle. Bien que ses ambitions alpines aient été accueillies avec scepticisme par de nombreux internautes, cette déclaration illustre bien la volonté de Maeva de repousser ses limites et de surprendre son public.
Un attachement paradoxal à la nature
Bien que son image publique soit souvent associée au monde urbain et à la vie mondaine, Maeva Ghennam a récemment exprimé un intérêt pour la nature, notamment la montagne. Ce paradoxe entre une apparence très artificielle et une volonté de se rapprocher de la nature crée une dualité intéressante dans sa personnalité. Elle rêve ainsi de s’installer un jour près d’un lac, au pied d’une montagne, loin des tumultes de Dubaï où elle réside actuellement.
Un avenir à définir
Maeva Ghennam est une figure qui divise : admirée pour son audace par certains, critiquée pour son manque de profondeur par d’autres. Cependant, elle continue de tracer son chemin avec détermination, peu importe les critiques. Son projet de gravir l’Everest ou le Mont Blanc est peut-être le signe d’une nouvelle étape dans sa carrière, où elle pourrait chercher à s’éloigner du simple rôle de starlette pour se lancer dans des défis plus personnels et significatifs. Seul l’avenir dira si ces ambitions se concrétiseront, mais une chose est sûre, Maeva Ghennam n’a pas fini de faire parler d’elle.
L’Everest, une montagne sacrifiée sur l’autel de la célébrité ?
Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il prend une ampleur inquiétante. L’Everest, autrefois réservé aux alpinistes chevronnés, est devenu un symbole de succès pour une génération motivée par la quête de visibilité plutôt que par l’amour de la montagne. La médiatisation à outrance de telles ascensions, où l’exploit sportif est souvent relégué au second plan, risque de banaliser la démarche, attirant encore plus de monde sur des pentes déjà saturées et fragiles.
Une réflexion nécessaire sur le tourisme d’altitude
L’engouement des personnalités publiques pour des défis tels que l’ascension de l’Everest ou du Mont Blanc pose la question de l’impact de cette médiatisation sur l’environnement et la sécurité. Alors que des alpinistes comme Kilian Jornet appellent à une prise de conscience sur les dangers du tourisme de masse en haute montagne, d’autres y voient un moyen de gagner en notoriété, quitte à sacrifier la préservation de ces sites naturels uniques.
Face à cette tendance, il est urgent de repenser notre rapport à la montagne. L’Everest, comme toutes les montagnes, n’est pas un simple décor pour des photos Instagram, mais un trésor naturel qu’il faut respecter et protéger. Si cette nouvelle vague de “starlettes de l’altitude” ne s’accompagne pas d’une véritable sensibilisation aux enjeux environnementaux et à la sécurité, les conséquences pourraient être dramatiques.
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