Alors que notre Président est accusé par certains d’être un homme des villes et d’ignorer les spécificités du monde rural, on pourrait peut-être lui suggérer de faire appel aux traileurs …
Dans un article récent publié par le Journal of the Japanese Forest Society, Y.Hirano, raconte comment en moins de vingt ans, dans son pays fortement urbanisé, au Japon les traileurs sont (presque) devenus des alliés précieux dans la préservation du monde rural et forestier.
Accusés de tous les maux par les défenseurs de la Nature (sont-ce les mêmes bobos qu’en France, la précision n’est pas donnée dans l’article) surtout ceux des villes, à tel point qu’une loi a été passée en 2015 restreignant l’accès aux forêts, les traileurs ont eu une la réponse la plus intelligente qui soit. Ils ont créé une organisation nationale leur permettant, d’une part, d’avoir un pouvoir de négociation (l’union fait la force, c’est bien connu), d’autre part, une capacité de mobilisation et de sensibilisation.
Sensibilisation de leurs adhérents au respect des forêts et des montagnes (et non, on n’est pas en France, on ne jette pas ses inutiles et non biodégradables tubes de gel de perlimpimpin n’importe où comme un vulgaire porc) et mobilisation pour … aider les autorités à entretenir les chemins ou à en créer de nouveaux ou à développer le tourisme dans des régions jusque là mal loties.
A tel point qu’aujourd’hui, les traileurs ne sont plus considérés comme des profiteurs destructeurs.
Un exemple à suivre ?