UTMB
Il s’appelle Bernard, il a 74 ans, et cette année, il réalisera enfin son rêve : prendre le départ de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Après plus d’un demi-siècle de tentatives, des running stones glanées ici et là dans des courses locales entre deux apéros, et de refus automatiques au tirage au sort, le miracle s’est produit.
UTMB
« Quand j’ai reçu le mail de confirmation, j’ai cru que c’était une arnaque, » confie Bernard, encore tremblant. « J’ai demandé à ma petite-fille d’aller voir sur le vrai site de l’UTMB pour vérifier. Elle m’a dit : “Papy, c’est bon, c’est pas une fake news, t’es dans la start list !” J’ai pleuré. »
Une attente de 52 ans pour l’UTMB
Tout commence en 1973, lors d’un bivouac sous la pluie du côté de Sallanches. Bernard aperçoit un coureur en short trop court et se dit : « Moi aussi, un jour, je courrai autour du Mont-Blanc. » Depuis, il a tout tenté : passer par le système de running stones, soudoyer l’IA du tirage au sort avec des cookies faits maison, et même envoyer une lettre manuscrite à Catherine Poletti avec des photos de lui en slip à Champex.
Une logistique adaptée sur l’UTMB
Du côté de l’organisation, on se prépare déjà à accueillir Bernard avec tous les égards dus à un vétéran :
– ravito personnalisé avec potage, camembert et Ricoré,
– pause nappe au km 53 pour sa belote traditionnelle,
– et un bus de rapatriement direct vers la maison de retraite en cas de DNF à Trient.
« Il nous a demandé si les bâtons étaient autorisés aussi pour la descente des escaliers du départ. On lui a répondu que oui, tant que ce n’étaient pas des cannes anglaises, » plaisante un bénévole.
Un signal fort pour l’inclusivité sur l’UTMB
Pour l’UTMB, cette participation marque une avancée dans l’inclusivité générationnelle. L’an prochain, une nouvelle catégorie pourrait même voir le jour : la silver finish line, où le classement se fera au nombre de souvenirs racontés par kilomètre.
Bernard résume son projet avec une sagesse toute personnelle : « J’ai pas couru vite toute ma vie, je vais pas commencer maintenant. Mais j’y serai. Et j’espère que mes dents tiendront jusqu’à Courmayeur. »
En attendant, sa femme a déjà brodé son prénom sur sa couverture de survie.
Résumé
Bernard, 74 ans, attendait ce moment depuis 52 ans : participer à l’UTMB. Après des décennies de refus et de galères, il décroche enfin son dossard. Avec son déambulateur, son camelbak garni de Ricoré et son rythme d’escargot tenace, il incarne à la perfection l’esprit trail : détermination, humilité… et un léger goût de naphtaline. L’organisation adapte même une logistique spéciale pour lui. Une participation aussi absurde que touchante, qui fait réfléchir sur la dérive des systèmes de points et l’attente quasi mystique autour de l’UTMB.
FAQ
Bernard existe-t-il vraiment ?
Non. Bernard est un personnage fictif créé pour parodier les absurdités du trail. Il a été inspiré par Legorafi.
C’est une critique de l’UTMB ?
Pas du tout. C’est surtout une satire du trail en général.
Pourquoi un déambulateur ?
Parce qu’à force d’attendre, Bernard a vieilli. C’est absurde… comme parfois le système d’inscription UTMB lui-même.
Y a-t-il une section “retardataires” à l’UTMB ?
Pas encore, mais à ce rythme, on pourrait y penser. Avec des ravitos adaptés : soupe, aspirine et massage cardiaque à chaque base vie.
Et s’il finit la course ?
Il entrerait dans la légende.
UTMB lire aussi
- Ces petits trails qui cartonnent
- Résultat du tirage au sort UTMB 2023
- En direct : Mathieu Blanchard ne remportera pas l’Ultra-Trail Snowdonia by UTMB
- +30% : on a calculé vos chances d’être tiré au sort à l’UTMB avec le nouveau bonus mobilité
- Abusé et illégal : il revend son dossard UTMB … quid des Running Stones ?