ASO nous a montré le pire du pire avec le report dernière minute et le non remboursement du marathon de Paris… on s’attend donc que cette année le tour de France risque d’être un beau bordel.
C’est une des grosses nouvelles des dernières 24h00 (du moins dans le monde sportif), le Tour de France a été reporté d’un mois. Il démarrera le 29 août pour se finir le 20 septembre (sous réserve que la pandémie sera un peu plus jugulée.) A priori, c’est plutôt une bonne nouvelle de se dire qu’un des cinq plus importants événements sportifs planétaires (dans mon souvenir, c’est le troisième, mais ça a pu changer) puisse se dérouler. Ce serait un bon signal (un peu à l’image de ce qu’on disait pour l’UTMB. Mais (car il y a un mais) dans la mesure où ASO est son organisateur, je dois bien avouer que ça laisse plus présager un beau bazare qu’un vrai chouette événement.
Covid : ASO annule au dernier moment sans rembourser
Petite piqûre de rappel…
ASO a prouvé ces derniers mois à quel point ils n’en avaient absolument rien à faire des coureurs. En effet, ils ont reporté le semi marathon de Paris et le Marathon de Paris (et accessoirement déplacé le marathon de Reims). Enfin, je dis reporté… ils ont clairement abusé de leur position dominante en méprisant la concurrence et les coureurs indisponibles. Car pour le moment, ceux qui ont autre chose de prévu ne peuvent ni reporter leur inscription, ni se la faire rembourser. Quoi ? Du vol ? Qui a dit ça ?
Covid : la sécurité des coureurs avec ASO est-elle compromise sur le Tour de France
Une organisation capable de se comporter comme ça va forcément recommencer, et dès lors, je suis assez convaincu que leur seul objectif, c’est de toucher le chèque des droits télévision, au mépris de la sécurité des coureurs.
A moins qu’ils ne testent les coureurs tous les jours (vous allez voir qu’ils seraient capables d’allier test anti covid et contrôle antidopage), que ceux-ci courent avec un masque, ou qu’ils respectent les distanciations sociales (super simple dans un peloton et dans un village du tour), ça n’augure rien de très sûr.
Les Alpes en septembre, bonne idée ?
Au mois de septembre, la luminosité en fin d’après midi n’est (me semble-t-il du moins) pas la même qu’en plein mois de juillet. Est-ce que ça ne va pas être un peu compliqué pour certaines étapes ? Et même, niveau conditions climatiques, ce n’est pas tout à fait pareil. Grimper l’Alpe d’Huez un 14 juillet en après midi, ce n’est peut être pas la même qu’à la mi septembre. Avec un peu de chance, ça peut être plus simple. Avec un peu moins de chance, on peut se retrouver dans des conditions dignes des pires ascensions du Ventoux.
Covid : l’idée de génie d’un tour à huis clos
Je ne sais pas qui de chez ASO a pondu une telle idée, mais je crois qu’elle entre directement au panthéon de l’absurde. Les coureurs vont parcourir approximativement 3500km à vélo sur les routes de France. Et ils voudraient que ce soit à huis clos ? Mais ils sont tout à fait fous ? Mais comment peuvent ils imaginer ça ? Ils sont complètement dingues, ou parfaitement incompétents (entre nous, j’ai ma petite idée).
Quand on ne pense qu’au fric, on délaisse la base
En conclusion, on sait qu’ASO ne pense qu’au fric et n’en a absolument rien à faire de celles et ceux qui l’engraissent. Alors se dire que ça se fera en sécurité totale pour tous… Franchement, j’y crois moyen. La seule sécurité à laquelle ASO est sensible, c’est le fait qu’ils soient payés, quand bien même ils ne rendent pas le service qu’on leur a acheté. Et je suis malheureusement convaincu que si on leur demande leur avis quant aux risques sanitaires sur le tour, ils seraient capables de vous répondre qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, pourvu qu’ils touchent leur chèque.