Résultat Trail des Aiguilles Rouges 2025 : victoire de Anaïs Chevalier-Bouchet
ACHETER VOTRE MONTRE GPS
⌚ montre Garmin Enduro 3 🔥
🔥⚡montre de trail ❤️⚡
Résultat Trail des Aiguilles Rouges 2025 : victoire de Anaïs Chevalier-Bouchet en 6 h 37
L’ex-biathlète s’impose à Chamonix sur 52 km et 3 700 m D+, 12e au scratch, et confirme sa conversion réussie au trail
Fin septembre au-dessus de Chamonix, le Trail des Aiguilles Rouges a basculé dans une autre dimension pour Anaïs Chevalier-Bouchet.
Après avoir brillé à la carabine et sur les skis, la Dauphinoise Anaïs Chevalier-Bouchet a remporté l’un des plus beaux parcours alpins, long de 52 km pour 3 700 m de dénivelé positif.
Elle s’impose en 6 h 37, 12e du classement général, devant Agathe Bes et Tereza Smelikova. À l’arrivée, elle passe la ligne main dans la main avec sa fille. Le symbole est fort, la performance aussi.
De la piste de fond aux sentiers techniques
Depuis sa retraite sportive au printemps 2023, Anaïs a troqué la neige pour la rocaille. Vitesse de déplacement, gestion d’allure, endurance aérobie et sang-froid hérités du biathlon se traduisent parfaitement sur les profils cassants du massif. À Chamonix, elle ne gagne pas « par réputation » : elle gagne parce qu’elle a monté un vrai projet trail, avec des semaines de travail en montée, un gros renforcement excentrique pour encaisser les descentes, et une préparation mentale forgée sous pression l’hiver.
Palmarès de Anaïs Chevalier-Bouchet en biathlon
Le scénario d’une victoire maîtrisée
Le TAR ne pardonne pas. Ça monte raide, ça relance sans cesse, ça use en descente. Anaïs part au tempo, s’économise, laisse les à-coups aux autres, puis prend la tête avant de creuser régulièrement. La seconde partie, plus joueuse mais exigeante, la voit conserver un pied sûr et une foulée propre. 6 h 37 au bout, un large sourire, et la sérénité d’une athlète qui sait où elle va.
Ce que ça dit du niveau féminin en France
Gagner les Aiguilles Rouges avec une 12e place au scratch, c’est afficher une densité et une maturité tactique qui parlent à tout le monde. Derrière elle, Agathe Bes et Tereza Smelikova signent des prestations solides, preuve que la concurrence s’élève. Mais la vainqueure du jour ajoute une dimension : l’aptitude à performer sur un terrain très alpin tout en gardant une fraîcheur de finisseuse. Cette polyvalence annonce d’autres belles choses, du 50 km nerveux aux formats plus longs, si l’envie suit.
Un style déjà très « trail »
On a vu une Anaïs économe, précise en descente, rapide aux ravitos, concentrée dans les sections techniques. Pas d’esbroufe, mais une course tenue de bout en bout. Sa célébration familiale à l’arrivée rappelle aussi un équilibre retrouvé : compétition, plaisir, transmission. C’est souvent ce fil-là qui permet de durer en trail, quand les charges d’entraînement montent et que les week-ends s’enchaînent.
Réactions du public : « championne un jour, championne toujours »
Sur les réseaux, l’enthousiasme est unanime. « Championne un jour, championne toujours », résume Eric. « Les biathlètes sont des athlètes complets », renchérit Pascal, quand d’autres projettent déjà la suite : « Hâte de voir ce que ça donnera sur un UTMB », écrit Roro. Au-delà des mots, un consensus se dégage : cette victoire n’est pas un coup d’éclat, c’est une étape logique.
Et maintenant ?
La suite dépendra de ses envies. Rester sur des 40–60 km alpins pour capitaliser sur sa vitesse en montée, ou tester un 70–100 km avec davantage de gestion énergétique. Quoi qu’elle choisisse, la progression passera par trois axes : conserver la vitesse de base, renforcer encore l’excentrique en descente, multiplier les reconnaissances techniques pour gagner en relance. Un rendez-vous printanier ferait un bon test grandeur nature.
Conseils tirés de sa course pour les traileurs
La performance d’Anaïs rappelle des fondamentaux simples. Travailler la technique de descente pour économiser les quadriceps vaut des minutes gratuites. Tenir un départ maîtrisé puis relancer dans les sections courtes et roulantes change le visage d’un 50 km. Soigner enfin la tête : accepter les temps faibles, rester dans sa bulle et ritualiser les ravitaillements.
Conseils tirés de sa course pour les traileurs
La performance d’Anaïs rappelle des fondamentaux simples. Travailler la technique de descente pour économiser les quadriceps vaut des minutes gratuites. Tenir un départ maîtrisé puis relancer dans les sections courtes et roulantes change le visage d’un 50 km. Soigner enfin la tête : accepter les temps faibles, rester dans sa bulle et ritualiser les ravitaillements.
Lire aussi
- Garmin sort une nouvelle montre de trail à aiguilles
- Anaïs Quemener vise le podium aux championnats de France de 10 000 m
- Anaïs Quemener : rescapée du cancer et maman depuis 5 mois, elle court 5 marathons en 5 jours
- Anaïs Quemener remporte le 30 km de l’EcoTrail de Paris
- Le parcours de l’UTMB souffre : la nature reprend ses droits
Sources
Mention éditoriale — uTrail s’efforce de relater des faits vérifiables et de contextualiser les performances avec sérieux. Malgré tout le soin apporté, des erreurs d’interprétation peuvent subsister. Cet article est rédigé de bonne foi, sans volonté de nuire à quiconque. Si vous identifiez une inexactitude, écrivez-nous : la correction sera effectuée rapidement.
L’image d’illustration (capture Instagram) est reprise au titre du droit à l’information, avec crédit à l’auteur initial.