Qu’on aime ou non tout ce que représente l’UTMB (business, business, business), on est obligé de vibrer, de suivre, d’applaudir, de frémir, de soutenir l’une ou l’autre des élites présentes…. cette année, ça va être encore le match du siècle ! Qui de Jornet ou de Walmsley va remporter l’UTMB 2018 ? Qui sera sacré meilleur traileur ?
Après avoir fait un point récemment sur la stratégie de Jim Walmsley pour remporter l’UTMB 2018, on va vous parler aujourd’hui de celle de Jornet !
Utmb 2018 : les atouts de Walmsley, principal adversaire de Jornet
Rapide mais jeune, Jim Walmsley s’est heurté l’année dernière à l’expérience redoutable des triples vainqueurs de l’UTMB François d’Haene et Kilian Jornet. C’est également avec beaucoup de pression qu’il a pris le départ de l’UTMB, avec un plateau incroyable. Il y a également une authentique volonté de la part des américains de remporter l’UTMB : si les américaines (femmes) ont de nombreuses fois remporté l’UTMB, une malédiction continue de peser sur les hommes.
Mais un an plus tard, des victoires de plus au tableau et l’expérience de l’UTMB 2017 en guise de reconnaissance, Jim n’aurait-il pas toutes les clés en main pour décrocher la première victoire américaine ? L’une des stratégies habituelles de Jim Walmsley, c’est de partir à fond et d’essayer de tenir ce rythme jusqu’au bout. Mais c’est aussi le risque de partir trop vite, et d’exploser comme sur l’UTMB 2017. Jim va-t-il choisir de partir à bloc pour tenter l’exploit, ou va-t-il exploser en plein vol ?
UTMB 2018 : la stratégie de Kilian Jornet
Et si Kilian Jornet préparait parfaitement sa course ?
Stratégie numéro 1
-Suivre les 2 tiers du parcours, pour ensuite tenter une accélération, puis maintenir une allure un poil plus rapide que son concurrent ?
Stratégie numéro 2
– Ou bien courir aux talons de Jim, en imposant un rythme que le jeune Walmsley pourrait peut-être payer ? Kilian semble être le meilleur traileur en montagne, quelle que soit la longueur, la technicité du parcours ou les conditions météo.
C’est un habitué de l’UTMB et du Mont Blanc, et n’a pas peur des conditions météos, des nuits glaciales, de la neige ou du vent. Va-t-il suivre Walmsley ? Ou va-t-il le laisser partir et faire sa course en attendant la faille?