Prize money de la SaintéLyon : le gagnant de la doyenne des courses ne touchera que 2000 euros.
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2000 euros, un prize money modeste pour une course mythique comme la SaintéLyon
Le vainqueur de la SaintéLyon 2025, qu’il s’agisse de l’élite masculine ou féminine, ne repartira pas avec un gros chèque. Comme pour les éditions précédentes, la prime de victoire devrait avoisiner les 2 000 euros. Un montant symbolique, loin des standards du marathon professionnel ou des grandes compétitions internationales, mais cohérent avec la philosophie de l’événement.
Cette estimation repose sur les chiffres publiés en 2018 et 2019, où les organisateurs avaient confirmé ce niveau de prime pour le premier homme et la première femme. Depuis, aucune annonce officielle n’a laissé entendre un changement significatif. L’organisation reste discrète sur le sujet, et ce silence alimente un certain flou autour du prize money exact.
Pourquoi une prime de course d’un si faible montant
Un choix assumé par l’organisation
La SaintéLyon n’a jamais misé sur les primes financières pour attirer les élites. Ce que cette course de nuit entre Saint-Étienne et Lyon promet, c’est un défi physique et mental, un mythe à inscrire dans son palmarès. Gagner ici, c’est s’inscrire dans une lignée de coureurs légendaires, pas décrocher une prime exceptionnelle.
Un contexte différent des courses sur route
À l’inverse de certains marathons où le prize money dépasse les 10 000 euros, le trail reste dans une autre logique. Moins dépendant de l’argent, plus tourné vers l’expérience et l’endurance, ce milieu valorise davantage le mérite que la récompense financière. La SaintéLyon en est un parfait exemple.
Le gagnant de l’UTMB 2025 touche 20 000 €.
À la SaintéLyon, le vainqueur n’aura que 2 000 €. Un écart de 1 à 10, qui reflète deux visions opposées du trail : d’un côté, la professionnalisation et les enjeux économiques ; de l’autre, une tradition plus modeste, centrée sur la passion, mais qui interroge à l’heure où le trail devient une vitrine mondiale.
La vraie récompense ne se chiffre pas
Ce que le chèque ne reflète pas, c’est tout ce que représente cette course dans l’imaginaire des coureurs. Affronter la nuit, le froid, les montées glissantes, les descentes piégeuses, les moments de solitude… et franchir la ligne d’arrivée en tête, c’est offrir à son nom une place à part dans l’histoire du trail français.
Gagner la SaintéLyon, ce n’est pas vivre un jackpot, c’est obtenir une reconnaissance. C’est se faire un prénom parmi les grands, susciter le respect de toute une communauté, et ouvrir la voie à de futurs contrats ou partenariats, bien plus rentables que la prime officielle.
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