Sac de trail, veste de trail, gilet de trail… peu importe le nom que vous lui donnez, il va vite devenir votre meilleur ami, à l’exception peut-être de certains formats courts ou si vous vous appelez Kilian Jornet.
UTILISER UN SECHE BIBERONS POUR VOS FLASQUES
lien rémunéré amazon

lien rémunéré amazon
Pourquoi il ne faut pas se contenter d’une ceinture de trail
Un rappel important pour les trailers amateurs : s’aventurer sur un format long ou sous une météo difficile (intempéries ou canicule) avec une simple ceinture de trail, c’est une très mauvaise idée. Le trail à la mode minimaliste, c’est pour l’élite, pas pour le coureur lambda. Au-delà, lorsque vous choisissez un sac de trail, soyez exigeant.
Solidité et confort : les deux piliers
Vous vous êtes peut-être déjà demandé ce qui pouvait expliquer la différence de prix entre certaines marques, certains modèles de sac, allant de quelques dizaines d’euros à plusieurs centaines. Bien évidemment, il y a tout d’abord la solidité, pour ne pas dire la fiabilité, la résistance. Le coup de la poche à flasque qui rend l’âme juste avant une course, beaucoup l’ont vécu : ce n’est jamais amusant. Il faut des coutures solides, prêtes à supporter du poids, de la pluie, de la transpiration, des secousses, des chocs… Bref, du matériel qui n’a pas froid aux yeux et qui a été conçu pour supporter les pires conditions. Autrement dit, oubliez tout de suite les sacs bon marché. Ils pourront peut-être faire l’affaire pour un petit footing ou une courte randonnée, mais pas davantage.
Ensuite, autre élément essentiel : le confort. Ce sac de trail va devenir votre seconde peau, sur votre dos tous les jours, plusieurs heures chaque semaine. Une couture mal placée, trop épaisse, et cela entraînera irritations, douleurs, voire infections, et peut-être même un abandon. Ce sac, il faut l’essayer, le charger, le maltraiter, le mettre à rude épreuve, afin qu’il prouve qu’il est fait pour vous. Ainsi, même un modèle haut de gamme pourra ne pas convenir s’il n’est pas adapté à votre morphologie (attention au choix de la taille également, qui ne correspond pas toujours à votre taille de vêtement habituelle). Il faut pouvoir faire corps avec lui, même sans viser l’ultra, car sinon, il risque bien de gâcher le plaisir de courir.
Contenance et petits détails qui changent tout
Autre élément à prendre en considération : la contenance. Cinq litres ? Huit litres ? Dix ? Douze ? Quinze ? Voire plus ? Cela dépendra des attentes, des besoins, et presque de la philosophie de course. Certains préfèrent partir un peu trop chargés et ne manquer de rien, quitte à emporter une flasque en trop ou une veste qui ne servira pas. La sécurité avant tout, surtout en montagne (pensez également au matériel obligatoire sur certains trails). Il y a des options qui se discutent également, comme la présence ou non d’une poche à eau. Certains n’en sont pas fans : trop compliquée à rincer, difficile à faire sécher, encombrante, et complexe à remplir pendant une course.
Enfin, le plus important : les petits détails. Oui, ces petits détails que vous allez adorer ou, à l’inverse, détester. Regardez bien la disposition des poches, leur accessibilité pendant que vous courez, la possibilité d’ouvrir votre sac facilement, son étanchéité (spoiler alert : aucun sac n’est parfaitement étanche…), la méthode de serrage, la compatibilité avec vos flasques et le reste de votre matériel (téléphone, lampe frontale, veste de pluie, etc.). Bref, il faut scruter son sac avant de le choisir, analyser chaque portion, et opter pour celui qui deviendra vite votre meilleur partenaire, à l’entraînement comme en course.
P.S. : un sac coloré peut aussi éviter d’être confondu avec un sanglier par un chasseur !

Lire aussi
- Polémique : la barrière horaire du marathon de Paris est trop large !
- Que veut dire exactement le « matériel obligatoire » sur un trail ?
- Mizuno Wave Daichi 6 : la reine de la polyvalence
- Le Prize Money des championnats du monde de trail est encore trop bas
- Garmin Venu X1 ou Apple Watch Ultra 2 : quelle montre GPS choisir pour le trail
- Polémique UTMB : les élites respectent-elles vraiment le matériel obligatoire
- UTMB : pourquoi les dossards sont-ils si chers





