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Il trône sur tous les ravitos de trail, mais faut-il vraiment boire du Coca quand on court ?
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Alpes, au-delà des limites
Ultra-trail, marathon, sorties longues… Le Coca est partout. Des tables de ravitaillement de la Diagonale des Fous à celles de l’UTMB, il coule à flots. Mais faut-il pour autant le garder dans son quotidien d’athlète ? Entre croyances populaires et réalités physiologiques, on fait le tri.
Le coca est un allié sur les longues distances, pas au quotidien
Pendant un ultra-trail, un marathon ou une séance particulièrement épuisante, le Coca peut être un recours ponctuel efficace. Il contient du sucre rapide, très vite assimilé, et une dose de caféine qui stimule. En situation de fringale, de baisse de régime ou de coup de moins bien, cela peut relancer la machine. C’est pour ça qu’on en trouve dans presque toutes les courses d’endurance. C’est simple, ça passe bien, et ça rassure.
Mais en dehors de ces moments très précis, le Coca perd tout son intérêt sportif. Boire un verre de Coca à la fin de chaque séance ou à table « par plaisir », c’est une fausse bonne idée.
Pourquoi le Coca n’aide pas l’entraînement
Derrière ses bulles et son image de boisson « plaisir », le Coca est un concentré de facteurs délétères pour les coureurs :
Il apporte énormément de sucre en un temps très court, ce qui génère un pic d’insuline suivi d’une chute brutale. Résultat : fringale, fatigue, mauvaise gestion énergétique. La caféine et les bulles peuvent aussi provoquer des troubles digestifs, des reflux ou des gaz — autant d’éléments qui peuvent gêner les séances, voire ruiner une sortie si tu es sensible.
Autre point souvent négligé : le Coca n’apporte aucun nutriment utile à la récupération. Zéro vitamine, zéro minéral. Et sa forte acidité combinée aux additifs peut, à la longue, fragiliser l’émail des dents. Pas idéal si tu t’entraînes cinq à six fois par semaine et que tu vises la progression.
Et puisque certains aiment aussi accompagner leur récup’ d’un petit verre d’alcool, autant être clair : c’est là que les effets délétères deviennent vraiment problématiques…
Même en petite quantité, il perturbe le sommeil, freine la régénération musculaire, accentue la déshydratation, augmente le stress oxydatif et met à mal le système immunitaire. Aucun bénéfice pour le sportif, même avec un seul verre.
À chacun de faire ses choix, mais sans donner de leçon aux autres.
En résumé, le coca est un outil d’urgence, pas une habitude
Boire du Coca pendant un ultra quand plus rien ne passe, c’est compréhensible. Il peut même être salvateur. Mais le Coca n’est pas un carburant pour progresser. C’est un joker, un stimulant de secours, rien de plus.
Tu veux une boisson plaisir plus adaptée ? Essaye un verre d’eau pétillante mélangé à un peu de jus de pomme ou un sirop léger. Pour les jours d’entraînement, mise plutôt sur une hydratation efficace : eau, électrolytes et vraie nourriture.
Le Coca, c’est comme une frontale de secours : utile… mais seulement quand le reste ne fonctionne plus.
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