Partis pour une simple randonnée dans les Pyrénées-Orientales, ils ont fini gelés, épuisés, à la limite de l’hypothermie. Sans possibilité d’évacuation, les secours ont dû marcher six heures avec eux dans la neige pour les ramener vivants.
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Partis randonner dans les Pyrénées-Orientales, ces jeunes montpelliérains se sont retrouvés bloqués en pleine nuit, épuisés, gelés, à la limite de l’hypothermie. Retour sur un sauvetage in extremis.
Ils voulaient simplement prendre l’air, se ressourcer le temps d’un week-end dans le massif du Canigou. Mais cette randonnée d’apparence anodine a tourné au cauchemar. Samedi 25 octobre, quatre étudiants montpelliérains ont été pris au piège par la nuit, le vent et la neige à plus de 2 600 mètres d’altitude.
Ce sauvetage dans le Canigou : une intervention complexe des secours de haute montagne a permis d’éviter le pire.
Voici comment l’enfer blanc a failli tout emporter.
Comment s’est organisée la suite du sauvetage ?
Quand l’hélicoptère Dragon 66 arrive sur zone vers 19 h, il parvient à évacuer un seul étudiant. Mais très vite, un épais brouillard envahit le col de Porteille de Leca, empêchant toute autre tentative d’hélitreuillage. Trois étudiants restent donc bloqués sur place, à 2 600 mètres, frigorifiés, accompagnés de deux secouristes qui venaient tout juste d’être déposés par l’hélico.
À ce moment-là, l’alternative est simple et brutale : soit ils attendent l’aube dans le froid avec un risque réel d’hypothermie, soit ils tentent de redescendre à pied, dans la nuit noire, sous la neige.
Une seconde équipe de secours part depuis Bolquère, pour les rejoindre et les renforcer. Ensemble, les deux équipes de la CRS de montagne prennent en charge les jeunes, qui ne tiennent debout qu’à force de volonté. Pendant six heures, ils progressent lentement à la lueur des frontales, sur des sentiers escarpés et rendus glissants par les flocons.
Les étudiants sont épuisés, transis, choqués, et avancent au ralenti, parfois en silence, parfois soutenus physiquement. Les secouristes, eux, gardent le rythme, veillent, encouragent, hydratent, orientent.
Ils atteignent enfin le refuge de Mariailles peu avant l’aube. Mais ce n’est pas fini : les CRS les conduisent ensuite jusqu’à Perpignan, pour une prise en charge complète. L’opération, engagée en début de soirée, s’achève vers 6 h du matin.
Sans frontale adaptée, ni équipement hivernal, ils se retrouvent immobilisés, incapables de redescendre ni de continuer.
« Ils étaient tétanisés, épuisés, à la limite de l’hypothermie », résumera plus tard un secouriste.
L’option du retour aérien est écartée. Il faut alors marcher, de nuit, dans la neige et le vent. À la lumière des lampes frontales, le petit groupe entame une longue descente vers le refuge de Mariailles. Six heures de marche éprouvante, dans le froid, sans certitude de pouvoir rejoindre le point de repli. C’est seulement au lever du jour que les jeunes atteignent le refuge, puis sont rapatriés à Perpignan par les CRS.
Ces jeunes n’en étaient pas à leur première randonnée, mais ils ont sans doute sous-estimé la difficulté du terrain et la rigueur climatique.
Une erreur fréquente, qui rappelle à quel point la montagne reste un milieu exigeant, même à deux heures de route de Montpellier.
Les secours de Bolquère, souvent aidés de l’hélicoptère Dragon 66 ou d’équipes cynophiles, multiplient les missions complexes. Cette fois encore, leur expérience et leur sang-froid ont permis de ramener tout le monde sain et sauf.
En résumé, le massif du Canigou, aussi beau qu’imprévisible, rappelle ici qu’aucune sortie en montagne ne doit être prise à la légère.
Équipement, anticipation, météo : chaque détail compte. Si cette histoire se termine bien, c’est grâce à l’intervention rapide des secours, mais surtout à une nature qui leur a laissé, cette fois, une seconde chance.
Très bonne idée. Voici une **FAQ complète et sans plagiat** sur l’incident des quatre étudiants bloqués dans le massif du Canigou, avec toutes les informations croisées des différentes sources (Radio France, Le Parisien, Météocity, Entrevue) et un format adapté à uTrail :
FAQ – sauvetage Canigou : quatre étudiants piégés à 2 600 mètres d’altitude
Que s’est-il passé exactement dans le massif du Canigou ?
Le samedi 25 octobre 2025, quatre étudiants montpelliérains ont été pris au piège par la nuit et la neige alors qu’ils randonneraient sur une arête technique du massif du Canigou, à environ 2 600 mètres d’altitude. Mal préparés pour les conditions météo soudainement hivernales, ils se sont retrouvés bloqués, tétanisés, et incapables de redescendre.
Où précisément les étudiants étaient-ils coincés ?
Ils évoluaient dans une zone particulièrement escarpée, au niveau du Roc Nègre, tout près du col de Porteille de Leca. Ce secteur du Canigou, bien connu des randonneurs aguerris, est redouté pour ses changements rapides de météo.
Combien de personnes étaient concernées et quel était leur profil ?
Le groupe était composé de quatre étudiants, tous originaires de Montpellier. Ils avaient une vingtaine d’années. Trois femmes et un homme ont été identifiés comme les participants à cette sortie.
À quelle heure ont-ils donné l’alerte ?
L’alerte a été lancée autour de 19 h, alors que la nuit tombait et que les premières neiges faisaient leur apparition. Le vent s’était également levé fortement, rendant tout repli impossible.
Quel a été le rôle de l’hélicoptère Dragon 66 ?
L’hélicoptère de la Sécurité civile est parvenu à extraire un seul des quatre randonneurs, avant que le brouillard ne devienne trop dense pour continuer l’intervention. Les trois autres ont dû être rejoints à pied par deux secouristes.
Comment s’est organisée la suite du sauvetage ?
Une seconde équipe de secours, partie depuis Bolquère, est venue prêter main forte. Le groupe, désormais formé de six personnes, a entamé une longue descente nocturne dans le froid, en pleine neige. Il leur a fallu près de six heures de marche pour atteindre le refuge de Mariailles.
À quelle heure l’opération de secours s’est-elle terminée ?
Les jeunes ont finalement été conduits en voiture à Perpignan par les CRS. L’ensemble de l’opération s’est achevé aux alentours de 6 h du matin, soit près de 11 heures après le déclenchement de l’alerte.
Ont-ils été blessés ?
Les quatre étudiants ont été retrouvés sains et saufs, mais épuisés, choqués, gelés et à la limite de l’hypothermie selon les témoignages des secouristes.
Quelles erreurs ont conduit à cette situation ?
Selon les secours et les analyses des médias spécialisés, les principales causes sont :
– Un itinéraire trop ambitieux pour la saison
– Un manque de préparation météo
– Un matériel insuffisant pour faire face à des conditions hivernales (absence de lampe frontale, vêtements pas assez chauds)
– Une mauvaise gestion du timing, la nuit tombant très vite en octobre à cette altitude
Quels conseils pour éviter ce genre de mésaventure en montagne ?
– Toujours consulter la météo locale avant de partir
– Ne jamais sous-estimer la nuit en montagne : elle tombe plus vite que prévu
– Prévoir une marge de sécurité pour le retour
– S’équiper convenablement : coupe-vent thermique, frontale, ravitaillement, carte ou trace GPS fiable
– Informer un proche de son parcours et de son heure estimée de retour
Quel message les secours veulent-ils faire passer ?
Les CRS de montagne insistent sur la dangerosité du Canigou à l’automne, même s’il est très populaire. Ils rappellent que la montagne reste un milieu exigeant, où le moindre relâchement dans la préparation peut mettre des vies en danger.
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