Conçu en plein cœur des Alpes, le sac Sherpa Max Black de Wise ne passe pas inaperçu.
Quentin, passionné de trail longue distance, l’a utilisé pendant plusieurs mois en conditions réelles. Son verdict est clair : ce sac est une pépite pour les coureurs exigeants. Retour d’expérience complet sur un produit qui bouscule les standards du trail made in France.
Une serpillère portable pour que Quentin fasse le ménage
Le sac Sherpa Max Black de Wise, un sac de trail pensé pour les formats extrêmes
Le Sherpa Max Black affiche une capacité généreuse de 12 litres pour un poids plume de 139 grammes (en taille 4). Il s’adresse directement aux ultra-traileurs, avec un design entièrement tourné vers la performance et le confort longue durée. Fabriqué à partir de matériaux européens et assemblé avec précision au Portugal, il reflète l’engagement éthique et local de la marque annécienne.
Mais c’est surtout par ses innovations brevetées que le sac se distingue. L’inclinaison des flasques à 17 degrés réduit les tensions exercées sur le tissu et le corps. Et le système latéral Fast Flask Access permet d’attraper ou ranger une gourde sans quitter la course des yeux. Ces ajouts ne sont pas là pour faire joli : ils améliorent concrètement l’expérience en mouvement, en particulier sur les terrains techniques.
Un portage stable et efficace, même chargé au maximum
Testé sur les pentes raides des Aravis, le Sherpa Max a impressionné par sa stabilité. Même en descente, chargé au maximum, il reste parfaitement collé au dos. Aucun effet de balancier, aucune gêne sur la foulée, même à haute intensité. Quentin souligne également l’ergonomie générale du sac : jusqu’à 10 litres de matériel restent accessibles en courant, un vrai gain de temps sur les ravitaillements.
Les deux grandes poches avant accueillent aisément alimentation, veste ou smartphone. Le zip ventral autobloquant permet de gérer l’ouverture selon les besoins en ventilation, un détail très apprécié sur les longues montées exposées au soleil.
Un sac taillé pour les nouvelles exigences
Wise a aussi anticipé les contraintes modernes : l’espace arrière permet de glisser une troisième flasque de 500 millilitres, pratique pour répondre aux obligations des courses par forte chaleur. Deux poches latérales « invisibles » offrent une solution discrète pour les objets de valeur. Tout est pensé dans les moindres détails, sans superflu.
Points forts relevés par Quentin
La première chose qui saute aux yeux (et aux épaules), c’est la légèreté du Sherpa Max. Pour une capacité de 12 litres, 139 grammes à vide, c’est remarquable. La coupe stretch épouse le torse sans point de compression, et la répartition des charges reste homogène même après plusieurs heures.
Le sac se montre également très polyvalent : utilisé sur des formats allant de 20 kilomètres à 100 miles, il a tenu le choc sans faiblir. Le choix des matériaux (comme le tissu Everdry bi-élastique venu d’Ardèche) apporte un vrai plus en confort et en respirabilité.
Quelques axes d’amélioration
Tout n’est pas parfait pour autant. Le positionnement du sac légèrement plus bas sur le torse rend parfois l’accès aux tétines des flasques un peu laborieux, notamment quand on est fatigué. Quentin suggère également un léger rembourrage sur les bretelles, notamment pour les ultras très techniques où le sac reste chargé plus de 10 heures.
Face-à-face avec le Sherpa Race
Wise propose également une version plus légère : le Sherpa Race. Moins volumineux (6 litres), il s’adresse aux formats plus courts (jusqu’à 100 kilomètres). Plus léger de 29 grammes, il sacrifie logiquement un peu de capacité. Les deux sacs partagent les mêmes technologies, mais avec des philosophies différentes : l’un pour les ultras en montagne, l’autre pour la vitesse et les formats roulants.
Test de l’Open Quiver : le carquois malin
Pour compléter le sac, Quentin a aussi testé l’Open Quiver. Fabriqué en Rhône-Alpes dans un tissu Matryx sans couture, ce carquois à bâtons impressionne par sa solidité et sa facilité d’usage.

Même avec des gants, l’insertion est fluide. Le système de maintien limite le bruit et les mouvements, un vrai plus pour les longues descentes.
Verdict final : un sac premium pour les ultra-traileurs exigeants
Quentin recommande clairement ce sac à tous ceux qui visent de gros objectifs, en montagne ou sur des formats très longs. Le prix peut sembler élevé (280 euros), mais la qualité de fabrication, la durabilité et les options de réparation gratuite la première année justifient l’investissement.
Notes finales de Quentin :
- innovation : 9 sur 10
- confort : 8 sur 10
- stabilité : 10 sur 10
- rapport qualité/prix : 8 sur 10
- durabilité : 9 sur 10
- note globale : 8,8 sur 10