Pendant une course en sentier en Ontario, Mark Carney a été vu en full Tracksmith, une marque encore pas mal inconnue au Québec. Petit tour d’horizon d’un gear qui sort de l’ordinaire.
Le week-end dernier, les coureurs qui ont pris part à la Haliburton Forest Trail Race, quelque part dans les bois de l’Ontario, ont eu droit à une surprise de taille : le premier ministre du Canada, Mark Carney, s’est présenté au départ du 26 kilomètres, tranquille, sans flafla… mais bien habillé.
Et ce qui a fait jaser dans les ravitos et sur les réseaux, c’est pas juste sa présence, c’est la marque de ses souliers. Carney courait en Tracksmith. Oui oui, Tracksmith, cette marque stylée venue de Boston, que ben du monde ici connaissent pas encore.
Tracksmith, une marque pas comme les autres
Tracksmith, c’est loin d’être une marque de masse. Pas de fluo, pas de grosses semelles qui flashent, pas de techno tape-à-l’œil. Leur vibe ? Sobriété, vintage, Ivy League. Le genre de stock que tu verrais plus sur les trottoirs de Harvard que dans une course de bouette.
Mais récemment, ils ont décidé de se lancer dans le trail avec un modèle appelé Eliot Range.
Et c’est exactement ce que Carney avait aux pieds. Une chaussure propre, légère, avec semelle Vibram pour l’accroche, pensée pour les coureurs de route qui s’aventurent de plus en plus sur les sentiers.
Carney, coureur de fond… et fidèle à la marque
Le PM a complété son 26 km en 3 h 45, avec une 58e place sur 120 coureurs. Une perf très honnête, surtout pour quelqu’un qui gère un pays à temps plein. Et c’est pas la première fois qu’il est spotté en Tracksmith : il portait déjà leurs souliers Eliot Runner au marathon d’Ottawa au mois de mai, et encore pendant la fierté à Vancouver cet été.
Bref, il aime ça, et il le cache pas.
Pas payé pour ça, qu’ils disent…
Les curieux ont posé la question à Tracksmith : est-ce que Carney est commandité ? Réponse claire : non. Selon Massimo Alpian, un des porte-parole de la compagnie, ils l’ont remarqué la première fois à Vancouver et ont été super fiers qu’il trippe sur leur gear.
« Il aime nos produits, mais aussi ce qu’on représente : une passion pour la course, une approche communautaire. C’est un vrai coureur, pas juste un politicien qui jogge pour la photo. »
Ils ont même glissé qu’ils aimeraient le voir un jour à l’un de leurs événements Twilight 5K au Canada. Imagine ça à Montréal…
Un style nouveau dans le monde du trail ?
La présence de Tracksmith sur les sentiers, c’est peut-être le signe que le trail change un peu de look. Moins de couleurs pétantes, plus de design sobre. Moins de tape-à-l’œil, plus de qualité textile. Le genre de virage qui pourrait plaire à ceux et celles qui veulent avoir l’air propre même dans la garnotte.
Pis si le gars qui dirige le pays décide de courir en Tracksmith… ça risque d’ouvrir des portes.