UTMB
50 coureurs neutralisés, hors course DNF malgré eux sur l’ECT.
Ce mardi 26 août, alors que l’ETC 2025 battait son plein sur les hauteurs de Courmayeur, une scène totalement surréaliste s’est déroulée au niveau du ravitaillement. Une cinquantaine de coureurs ont été arrêtés par les bénévoles… parce qu’il n’y aurait plus eu d’eau. Problème : une fois arrivés au ravito, il y en avait encore.
UTMB : 50 coureurs neutralisés à l’ETC à cause d’un malentendu sur l’eau. Une gestion de crise inquiétante avant l’OCC, la CCC et l’UTMB.
C’est à environ 500 mètres du poste de ravitaillement que les choses ont dérapé. Les bénévoles ont stoppé les coureurs et leur ont demandé de se ravitailler à une source plus haut, affirmant que le ravito officiel était à sec. Certains ont attendu. D’autres ont été neutralisés par mesure de sécurité hydrique. Résultat : environ 50 coureurs ont été sortis de la course sans avoir pu atteindre le poste officiel, alors même qu’il restait de l’eau sur place.
Un coureur sur place témoigne :
“Les bénévoles ont arrêté les gens pour la flotte, mais une fois au ravito, il y avait encore énormément d’eau. Ils viennent de sortir 40 personnes d’un coup, c’est les engueulades.”
la confusion totale sur le terrain
Ce cafouillage logistique a déclenché une vague d’incompréhension et de colère chez les participants. Certains avaient l’impression d’avoir été évincés de l’ETC sans justification valable. D’autres ont souligné que l’organisation n’avait pas communiqué de manière claire sur la gestion de cette crise, laissant les coureurs dans l’incertitude pendant de longues minutes.
À noter que l’arrêt a été imposé par l’organisation, et non choisi par les coureurs, ce qui pourrait poser problème en termes de classement, d’équité et même de traitement sportif.
une image brouillée à la veille des grandes courses
Ce genre de situation, on a plutôt l’habitude de le voir… sur le Grand Raid de La Réunion, quand l’eau manque dans les ravines ou que la chaleur écrase les postes d’assistance. Mais à l’UTMB, course vitrine du trail mondial, c’est une première d’une telle ampleur.
Et ce couac logistique n’est pas sans conséquences. Il jette une ombre sur l’organisation, à quelques heures du départ des grosses épreuves comme l’OCC, la CCC et l’UTMB. Si une petite course comme l’ETC génère déjà ce genre de problème, qu’en sera-t-il avec des milliers de coureurs sur les sentiers, des ravitos bondés et des bénévoles sous pression ?
L’UTMB n’a, à l’heure actuelle, publié aucun communiqué officiel. Mais du côté des coureurs comme des suiveurs, la confiance en a pris un coup.
Cet article repose sur les témoignages de notre rédacteur présent sur place, mais n’a pas pu être vérifié par la Direction de la rédaction, qui ne se trouvait pas sur le terrain au moment des faits. Il ne contient aucun propos à visée diffamatoire ou dénigrante. L’équipe de l’UTMB dispose bien entendu d’un droit de réponse, que nous publierons intégralement si elle le souhaite. L’objectif de cet article est purement informatif, dans le respect du droit à l’information.
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