Vous aviez vos running stones. Votre index UTMB était validé. Vous avez eu la chance d’être tiré au sort. Mais voilà… nous sommes le 20 juillet et vous regardez votre agenda sportif avec un mélange d’angoisse et de culpabilité. Les semaines ont filé, le boulot vous a happé… et dans un mois, le départ sera donné à Chamonix.
Alors, la grande question : est-il encore possible d’être finisher de l’UTMB avec une préparation imparfaite ? La réponse est oui, mais il va falloir jouer autrement que sur le physique.
Chaussures Trail Hoka Challenger 7
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Pour être finisher de l’UTMB : sachez qu’il ne se gagne pas (seulement) avec les jambes
L’UTMB, ce n’est pas juste une course. C’est une épopée de 177 km et 10 000 m D+, où la tête, le cœur et le mental comptent autant que le cardio. De nombreux finishers ont terminé l’épreuve sans avoir suivi de plan d’entraînement parfait, mais avec de l’intelligence, de la lucidité, et une immense capacité d’adaptation.
Il n’est plus temps de « rattraper » quoi que ce soit en accumulant les sorties longues. Mais il est encore temps de vous préparer à finir. Voilà comment.
Objectif finisher : ce que vous pouvez faire à 4 semaines de la course
1. Arrêtez de culpabiliser
Vous ne pouvez pas changer le passé. Vous pouvez en revanche optimiser les 4 prochaines semaines. Et croyez-nous : une préparation sans blessure, sans surmenage, et avec un bon moral vaut mieux qu’un pic de forme cramé trop tôt.
2. Faites du spécifique, pas du volume
Plutôt que d’enchaîner les bornes, travaillez des choses ciblées et utiles pour l’UTMB : gestion des descentes longues, sorties en montagne avec bâtons, randonnées rapides, enchaînements montée/descente.
3. Entraînez votre tête
Regardez des vidéos de finishers. Imaginez les moments clés. Anticipez les coups durs. L’UTMB, c’est de la fatigue, du froid, de la nuit, du doute. En vous projetant, vous préparez votre esprit à encaisser.
4. Testez votre matos
Chaque sortie jusqu’à la course doit servir à valider votre sac, votre frontale, votre nutrition, vos bâtons. Vous n’avez plus droit à l’improvisation. Votre corps, lui, sait déjà courir.
Et si vous en doutiez : oui, vous pouvez encore le faire
Finir l’UTMB ne veut pas dire courir comme Mathieu Blanchard ou Ludovic Pommeret. Ça veut dire tenir, marcher longtemps, résister à la nuit, manger quand il faut, ne pas lâcher à Champex.
L’an dernier, des centaines de finishers ont mis entre 40 et 46 heures pour aller au bout. Certains avaient peu dormi les semaines précédentes. D’autres venaient de loin, sans entraînement parfait. Tous avaient un point commun : ils n’ont jamais abandonné l’idée que c’était possible.
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