robot courir
Ces robots chinois qui courent comme nous : innovation technologique ou cauchemar en marche ?
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des robots capables de courir comme nous
Chaussures Trail Hoka Challenger 7
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des robots capables de courir comme nous
La scène a de quoi surprendre. Sur une pelouse vallonnée, un robot court et dévale une pente avec une aisance presque humaine. Cette vidéo, publiée récemment sur les réseaux sociaux chinois et relayée par le média Legend, a suscité des milliers de réactions, entre rires, inquiétudes et fascination. Car si ces machines imitent nos gestes à la perfection, leur utilité réelle reste floue pour le grand public. Jogging du matin ? Mission militaire ? Livraison express ? Tentons d’y voir plus clair.
En Chine, des robots humanoïdes apprennent à courir et descendre des pentes comme des humains. Une avancée technologique impressionnante qui interroge sur ses usages : civil, militaire… ou sportif ?Une technologie impressionnante… et stratégique
Les robots en question sont le fruit de recherches menées par plusieurs instituts chinois de pointe, notamment l’université de Zhejiang et l’université Jiaotong de Shanghai. Ces robots bipèdes, dotés d’une intelligence motrice et de capteurs gyroscopiques avancés, sont capables de maintenir leur équilibre tout en courant sur terrain accidenté, de s’adapter aux irrégularités du sol, et surtout, de descendre des pentes abruptes sans chuter.
Cela représente un bond technologique majeur dans le domaine de la locomotion robotique. Là où Boston Dynamics, avec ses robots Atlas, avait déjà bluffé le monde par des acrobaties en laboratoire, les ingénieurs chinois visent désormais la performance en conditions réelles, extérieures, sur herbe, gravier ou sentier.
À quoi ça sert vraiment ? Plusieurs hypothèses s’imposent :
C’est LA question posée massivement dans les commentaires, à commencer par celle de Barbara Nowak sur Facebook : « Et le but c’est ? On peut en acheter un pour nous remplacer au jogging du matin ? »
1. Usage militaire ou de secours
Des robots capables d’intervenir sur des terrains difficiles, voire hostiles, pour évacuer des blessés ou mener des missions de reconnaissance dans des zones inaccessibles aux véhicules classiques. Le fait qu’ils puissent courir et descendre rapidement des pentes ouvre la voie à un déploiement en zone de guerre ou lors de catastrophes naturelles.
2. Logistique autonome en montagne ou dans les villes pentues
Imaginons un robot-livreur capable de grimper une colline ou de rejoindre une maison en contrebas d’un sentier sans routes goudronnées. Plus autonome qu’un drone, plus agile qu’un véhicule à roues.
3. Simple vitrine technologique pour rattraper la domination américaine
En robotique humanoïde, la Chine veut clairement s’imposer comme un leader. Et la démonstration de ces robots qui courent et chutent moins que nous en trail est un signal fort.
Une machine capable de battre un traileur ?
Si on prend un instant notre casquette de passionné de trail, une autre question s’impose : que se passe-t-il quand ces robots entrent sur nos terrains de jeu ? Avec un centre de gravité optimisé, des temps de réaction artificiellement accélérés et aucune fatigue musculaire, ces machines pourraient bien un jour descendre un sentier technique plus vite que n’importe quel ultra-traileur. Seront-ils un jour testés sur le GR20 ou au Tor des Géants ?
Un risque pour l’emploi ou une solution d’avenir ?
Certains commentaires vont plus loin, en soulignant le risque d’automatisation excessive. Hervé Dumuis ironise : « Dans le futur, les voleurs n’auront plus besoin de voler, ça sera fait par les robots. » Et Jean-Baptiste Pereira prophétise : « Dans 10 ans, la Chine fera produire son bas de gamme en France. Préparez-vous à retourner à l’usine. »
Si ces craintes relèvent pour l’instant du fantasme, la vérité est que ces robots pourraient un jour concurrencer les humains sur des tâches de livraison, de surveillance ou de transport léger.
Que disent les experts ?
Selon le South China Morning Post, plusieurs chercheurs du projet affirment que ces tests visent avant tout à améliorer la stabilité dynamique des robots bipèdes, encore très instable dans les prototypes occidentaux. L’objectif est de permettre aux machines d’évoluer sur des terrains réels sans chute — une étape cruciale avant toute application concrète.
La Chine investit massivement dans la robotique humanoïde, avec des startups comme Fourier Intelligence ou Unitree Robotics qui développent des machines très mobiles. Ce type de robot bipède pourrait ainsi rejoindre, dans un futur proche, les entrepôts, les usines… ou les sentiers.
Et nous, on fait quoi en France ?
Pendant ce temps, comme le note avec ironie un internaute : « Et nous, on a des bouchons fixés aux bouteilles. » La remarque est drôle mais elle illustre un sentiment d’infériorité technologique qui grandit. Car si la robotique de pointe avance à grande vitesse en Chine, elle stagne dans de nombreuses régions d’Europe.
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