On le remarque sur les lignes de départ des trails ou des marathons : de nombreux coureurs performants exercent dans des domaines liés au corps humain. Professeurs d’EPS, kinésithérapeutes, ostéopathes… Leur présence en haut des classements n’est pas un hasard. Faut-il y voir un avantage physique ? Pas forcément. Mais leur relation au corps change tout.
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Un savoir corporel qui fait la différence
Ces professions ont un point commun : elles exigent une connaissance fine de l’anatomie, de la physiologie et de la biomécanique. Cela permet à ces sportifs d’aborder leur pratique avec une conscience accrue de leurs gestes, de leur posture, de leur foulée. Là où d’autres cherchent des réponses dans les gadgets ou les plans d’entraînement tout faits, eux savent décoder ce que leur propre corps leur dit.
Prévenir plutôt que guérir : un atout clé en trail
La gestion des blessures est un élément central de la progression en course à pied. Un kiné ou un ostéo ne court pas moins de risques qu’un autre, mais il identifie plus rapidement les signaux faibles : petite gêne articulaire, fatigue inhabituelle, tension musculaire… Il ajuste alors sa charge, anticipe les problèmes, prend le temps de récupérer. Ce rapport raisonné permet une continuité dans l’entraînement, là où beaucoup chutent dans l’excès.
Des métiers qui laissent une place à l’entraînement
Il faut aussi souligner un autre facteur plus pratique : ces professions permettent souvent une certaine souplesse dans l’organisation des journées. Que ce soit pour glisser une sortie longue entre deux patients ou utiliser les pauses pour faire du renforcement, ces coureurs savent optimiser leur emploi du temps. Les profs d’EPS, de leur côté, évoluent dans un environnement propice au mouvement, ce qui peut renforcer leur condition de base.
Un rapport plus fluide à l’effort
Enfin, le lien permanent entre leur activité professionnelle et l’activité physique rend l’effort moins intimidant. Ils n’opposent pas sport et travail, corps et cerveau, plaisir et performance. Ils intègrent naturellement l’entraînement dans leur quotidien, sans dramatiser ni intellectualiser à l’excès. Cela donne souvent des profils très réguliers, constants, et mentalement solides.
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