Certains traileurs montrent leur joie de vivre de façon évidente. D’autres… un peu moins. Pourtant, il existe des signes clairs pour savoir si votre traileur est heureux dans sa vie de coureur en short qui pue. Voici les 10 indicateurs à surveiller, selon la Fédération Internationale des Comportements du Trail Amateur Non Élitaire (la FICTANE).
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Un traileur bien dans ses pompes…
1. Les yeux doux et détendus
Un traileur heureux a le regard vague, le sourcil mou, l’œil semi-ouvert comme après 9h de course et 3 ravitos au Saint-Nectaire. À l’inverse, un regard dur, plissé, fixe dans le vide, peut indiquer une blessure chronique ou la redescente d’un gel à la caféine douteux.
2. Le buff bien placé
Chez le traileur, tout se joue au niveau du bandeau, de la visière ou de la casquette. Si l’accessoire est posé de travers, qu’il glisse doucement sur le front avec une sueur bien répartie : c’est le signe d’un équilibre intérieur profond. Si, au contraire, le bandeau est tiré comme un garrot, prêt à exploser, c’est que l’individu lutte contre ses démons intérieurs… ou contre un segment Strava.
3. Il est détendu et sourit constamment (même en montée)
Un traileur heureux sourit bêtement même quand il se fait doubler par une mamie en marche nordique. Il ne parle pas, il ne râle pas, il est dans son high du runner. Si au contraire il jure en trois langues et menace d’abandonner tous les 2 km : pas bon.
4. Il dort beaucoup et profondément
Un traileur comblé dort comme un bébé. Après une sortie longue, il s’endort sur le carrelage, au milieu des gels, encore en short. S’il traîne sur Strava à 2h du matin en pleurant sur ses segments volés, vous pouvez commencer à vous inquiéter.
5. Il mange bien
Un bon traileur heureux dévore ses repas avec passion : pâtes froides, pizza tiède, banane au ravito… Il ne fait pas la fine bouche. Un traileur qui trie ses graines de chia ou refuse un Tuc au 60e km ? Clairement, il traverse une crise existentielle.
6. Il sollicite votre attention
Un traileur épanoui vous montre sa montre toutes les 10 minutes. Il vous explique son allure, son D+, ses pulsations, ses plans pour les six prochains mois. Il est chiant. Mais heureux. Méfiez-vous s’il ne vous dit plus rien : il envisage peut-être de se mettre au gravel.
7. Il remue sa queue (de cheval) et son corps
Chez le traileur à cheveux longs, le mouvement de la queue-de-cheval en montée est un excellent indicateur. Si elle bat l’air avec énergie, tout va bien. Si elle reste inerte et collée par la sueur, attention : signe de fatigue morale.
8. Un comportement non destructeur
Un traileur équilibré ne jette pas ses chaussures contre le mur, ne sabote pas son plan d’entraînement en mode rage quit, et n’achète pas une montre à 1200€ par frustration. Il médite, respire, et va courir pour se calmer. Zen.
9. Il aime jouer
Un traileur heureux fait des blagues au départ, court les descentes comme un enfant et traite chaque flaque de boue comme une bénédiction divine. S’il refuse de jouer au jeu du « qui vomira le dernier », appelez un médecin.
10. Il se roule par terre
Oui, littéralement. À l’arrivée, dans les ravitos, ou même dans la boue. Un traileur heureux se roule dans son élément naturel. C’est sa façon à lui de dire : « je t’aime, la nature ». Et accessoirement, de soulager ses crampes.
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