femmes ultra-trail
Et si, dans l’univers exigeant de l’ultra-trail, la clé de la performance n’était pas uniquement physique, mais aussi stratégique ? Alors que les écarts entre les sexes se resserrent sur les très longues distances, une nouvelle hypothèse s’impose : les femmes, grâce à une meilleure gestion de course, une intelligence d’effort plus fine et une approche plus rationnelle, pourraient bientôt surpasser les hommes.
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Les femmes en ultra-trail ont une intelligence de course
Contrairement à certaines idées reçues, courir longtemps n’est pas qu’une question de puissance ou de VO2 max. Dans l’ultra-trail, la réussite repose sur une multitude de paramètres : dosage de l’effort, choix du matériel, gestion de l’alimentation, écoute du corps, résistance mentale… Or, sur tous ces points, les femmes se montrent souvent plus méthodiques, plus constantes et moins enclines à se griller prématurément.
Dans les premières heures de course, les hommes partent souvent plus vite, mus par la compétition. Les femmes, elles, savent patienter. Et cette capacité à ne pas se laisser happer par le départ se paie souvent dans les 30 derniers kilomètres, quand le mental flanche et que le corps lâche.
Là où les femmes gagnent déjà du terrain
Dans les courses les plus extrêmes — Barkley, Tor des Géants, Spine Race — les femmes ne sont plus de simples figurantes. Elles entrent dans le top 10 scratch, voire sur le podium. Et ce, malgré un taux de participation nettement plus faible.
Des athlètes comme Courtney Dauwalter, Jasmin Paris ou Anne-Lise Rousset ont montré qu’en gestion, en stratégie et en capacité à souffrir longtemps sans s’effondrer, les femmes n’ont rien à envier à leurs homologues masculins. Au contraire, leur intelligence de course semble mieux adaptée aux formats très longs et aux conditions imprévisibles.
Physiologie : moins de muscles, mais plus d’endurance mentale
Oui, les hommes ont en moyenne une VO2 max 10 % plus élevée. Mais cette donnée, dominante sur un 10 km ou un marathon, perd de son importance au-delà de 100 km. En ultra-trail, on parle de stratégie métabolique, de récupération active, de sommeil fractionné… autant de facteurs sur lesquels les femmes excellent.
Elles utilisent un peu plus de graisses que les hommes à intensité modérée, ressentent mieux les signaux faibles de fatigue ou de blessure, et récupèrent parfois plus vite sur les longues distances. Cela permet une meilleure durabilité de l’effort, surtout lorsque la course dure plus de 24 heures.
Et si la vraie force, c’était la lucidité ? L’ultra-trail n’est pas un sprint prolongé. C’est une discipline d’endurance où l’intelligence de décision fait toute la différence. Or les femmes, par leur capacité à analyser, à se préserver et à viser juste plutôt que fort, sont en train de redéfinir les standards de performance.
Pas besoin de prédire un basculement brutal. Il est déjà en marche. Et à mesure que la participation féminine augmente, les podiums mixtes risquent de devenir une norme.
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