Marathon de Paris sous la pluie : un défi météo récurrent depuis plus de 40 ans
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Chaque printemps, des dizaines de milliers de coureurs foulent les rues de la capitale pour affronter les 42,195 km du Marathon de Paris. Si certains rêvent de soleil et de températures idéales, la météo en avril réserve souvent des surprises. Plusieurs éditions ont été marquées par une pluie persistante, ajoutant un défi supplémentaire à cette épreuve mythique. Retour sur les éditions les plus trempées de l’histoire du marathon parisien.
1983 : la pluie s’invite pour la première fois
L’histoire météorologique du Marathon de Paris remonte à ses premières éditions dans les années 1980. Dès 1983, les coureurs affrontent une météo automnale en plein mois d’avril, avec des averses continues et une température proche des 10 degrés. Malgré cela, le Français Jacques Boxberger s’impose en 2 h 12 min, un temps solide pour l’époque. Cette édition installe déjà une constante : la pluie ne décourage pas les marathoniens.
2001 : déluge et vent glacial
L’édition 2001 reste l’une des plus rudes. Les archives météo font état de fortes pluies accompagnées d’un vent soutenu, rendant certaines portions du parcours particulièrement éprouvantes, notamment le long de la Seine. Les images d’archives montrent des coureurs enveloppés dans des ponchos, grelottant sur les lignes de départ. Pourtant, le Kenyan Benoît Zwierzchlewski (naturalisation) réalise un excellent temps de 2 h 10, prouvant que l’humidité n’empêche pas la performance.
2012 : la pluie ne ralentit pas la fête
Autre édition mémorable : celle de 2012. Une pluie fine tombe sans discontinuer sur les 40 000 participants. Malgré cela, l’ambiance est festive et les performances au rendez-vous. Le Kenyan Stanley Biwott s’impose en 2 h 05, et de nombreux amateurs réalisent leurs meilleurs chronos. Les températures fraîches, autour de 12°C, ont contribué à limiter la déshydratation, facteur positif pour les longues distances.
2016 : glissant mais rapide
En 2016, le ciel gris et les averses intermittentes accompagnent les coureurs tout au long du tracé. Pourtant, les chronos sont excellents : les vainqueurs, Cyprian Kotut chez les hommes (2 h 07) et Visiline Jepkesho chez les femmes (2 h 25), démontrent que la pluie ne freine pas les élites. Les traileurs, de plus en plus nombreux à utiliser le marathon comme préparation au long cours, apprécient même ces conditions proches de celles rencontrées en montagne.
2023 : retour du mauvais temps
La dernière édition notable sur le plan météorologique est celle de 2023. Une pluie fine et constante, couplée à des bourrasques de vent, ont rappelé les éditions les plus dures. Les finishers parlent d’une course “aquatique”, mais aussi d’un moment d’émotion collective, où la météo devient un liant entre les participants. En trail comme sur route, affronter les éléments renforce le sentiment d’accomplissement.
Adaptation des coureurs
Face à ces éditions pluvieuses, les coureurs se sont adaptés avec une remarquable résilience. Vêtements imperméables, vaseline contre les frottements, chaussettes techniques anti-ampoules, et ravitaillement mieux géré : l’expérience acquise en trail ou sur ultra s’exporte sur marathon. Le mental, déjà indispensable en conditions normales, devient encore plus central quand la météo se dégrade.
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