Le temps annoncé pour la SaintéLyon.. crème solaire obligatoire ??
La nouvelle est terrible et elle pourrait bien compromettre la bonne tenue de la SaintéLyon la semaine prochaine : les conditions météorologiques risquent d’être complètement folles.
temps SaintéLyon
La SaintéLyon, course mythique reliant Saint-Étienne à Lyon, est un événement à part dans le calendrier des ultra-trails. Organisée en décembre, elle plonge chaque année ses participants dans une aventure nocturne souvent glaciale et boueuse, qui fait sa signature. Mais alors que les prévisions météo commencent à sortir, les coureurs de cette édition risquent de se confronter à un problème paradoxal : il devrait faire beau ! Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, un beau temps lors de la SaintéLyon est loin d’être une bénédiction. Pire, cela peut même être une véritable catastrophe !
Avec ce beau temps, l’essence même de la SaintéLyon menacée
La SaintéLyon est bien plus qu’un simple trail. C’est une expérience brute, presque un rite initiatique, où les conditions météorologiques difficiles sont au cœur du défi. La pluie glacée, la boue glissante, et parfois même la neige, font partie intégrante de l’âme de cette course nocturne. Ces conditions ajoutent une dimension héroïque à l’événement, rendant chaque arrivée à Lyon digne d’une véritable épopée. Alors forcément, un ciel dégagé et des températures clémentes ôtent une part de cette magie. Les coureurs ne ressentent plus ce frisson d’affronter les éléments. Le sentiment d’accomplissement en souffre et le mythe de la SaintéLyon perd de sa superbe.
Des terrains plus dangereux qu’il n’y paraît
Ciel dégagé et temps sec ne riment pas forcément avec températures élevées et l’absence de précipitations peut transformer les sentiers de la SaintéLyon en véritables pièges. Les chemins deviennent souvent durs comme du béton, notamment dans les parties les plus exposées. Ce terrain rigide augmente le risque de blessures, notamment les entorses et les chocs articulaires. De plus, des feuilles mortes sèches qui jonchent le sol peuvent cacher des irrégularités ou rendre certains passages traîtres.
À cela s’ajoute un autre problème : le gel. Par temps clair en décembre, les températures nocturnes chutent drastiquement, s’associant au en altitude (comme au Signal de Saint André), rendant les sentiers verglacés et extrêmement glissants. La boue molle, bien qu’épuisante, offre au moins une certaine adhérence ; ce qui n’est pas le cas d’une couche de glace invisible.
Une gestion logistique chamboulée
Les organisateurs de la SaintéLyon sont habitués à gérer des conditions météorologiques difficiles. Un temps inhabituellement clément peut paradoxalement compliquer la logistique. Pensant que le beau temps facilite l’effort, certains négligent l’équipement adéquat (frontales, vêtements chauds, ravitaillement). Cela peut entraîner des abandons prématurés ou des situations d’urgence pour lesquelles les secours doivent intervenir.
La solidarité entre coureurs mise à mal
L’un des aspects les plus sympathiques de la SaintéLyon est la solidarité entre les participants. Quand les conditions sont rudes, les coureurs s’entraident spontanément : une lampe prêtée, un encouragement dans une montée boueuse, ou une main tendue dans un passage glissant. Par beau temps, ce lien risque de s’effilocher. Chacun est davantage centré sur sa propre performance, et la course perd de cette dimension humaine si chère à ses habitués.
Alors attention à tous les participants et participantes, cette édition 2024, ce voyage au bout de soi-même, ce combat contre les éléments risque d’avoir une saveur différente. Sans boue, sans pluie, sans le froid mordant de décembre, la SaintéLyon n’est plus qu’un trail parmi d’autres. Et c’est là tout le drame !
ATTENTION : si cette météo se confirme, c’est du jamais-vu depuis 2008.
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