Casquette Verte s’est attaqué dans un post Instagram aux travers du marketing et des contenus formatés dans le monde du trail. Il écrit notamment “C’est pas demain la veille que le code promo Casquette30 existera, ou qu’on me verra boire une bière de récup dans des bottes de récup en regardant une vidéo sur une plateforme de formation en course à pied.”
Casquette Verte – Il ne fait pas seulement un pied de nez aux pratiques commerciales, mais semble aussi viser indirectement les traileurs célèbres qui se reconvertissent en coachs ou ambassadeurs de marques.
Un rejet des codes marketing traditionnels
En dénonçant les “codes promo”, les “bottes de récup” et les vidéos promotionnelles, Casquette Verte critique une professionnalisation parfois excessive du trail. Il tacle des athlètes ou influenceurs qui s’alignent sur des pratiques marketing répétitives et peu inspirantes, les qualifiant implicitement de “gnangnans” et de “chiants”. Sa position est claire : il préfère rester en dehors de ces schémas commerciaux standardisés.
Une critique indirecte des plateformes de coaching
Avec son ton léger mais piquant, Casquette Verte semble aussi viser les traileurs qui monétisent leur expertise via des plateformes de formation en ligne. Si certains athlètes célèbres y trouvent un moyen de partager leurs connaissances, il remet en question la pertinence de ce type de contenu. Il préfère une approche plus authentique, où l’expérience et la passion priment sur le marketing.
L’esprit du trail comme priorité
Casquette Verte revendique un retour à l’essentiel : le trail comme aventure humaine, loin des pratiques mercantiles et du contenu calibré pour plaire à des sponsors. Son rejet des formats institutionnalisés est un appel à préserver l’authenticité du sport, une valeur chère à de nombreux passionnés.
Cependant, la posture de Casquette Verte n’est pas exempte de contradictions. Dans un autre extrait de son message, il explique financer des vidéos sur ses “exploits”, comme celle sur le Kullamannen, avec des budgets importants (entre 6 et 25 k€) grâce à des sponsors.
Si ces partenariats sont limités à quelques marques (Salomon, Suunto) et s’accompagnent de règles strictes — pas de codes promo ou de posts purement commerciaux —, il s’agit néanmoins de contenus qui mettent en scène ses propres performances et sa personnalité.
Il justifie cette démarche par le souhait de préserver un espace “non intrusif” pour son audience et d’éviter de transformer ses abonnés en simples consommateurs. Ainsi, même s’il critique les excès du marketing, il reconnaît la nécessité d’un financement pour produire du contenu de qualité.
Avec humour et autodérision, Casquette Verte s’éloigne des pratiques marketing traditionnelles et se moque gentiment de ceux qui s’y prêtent, notamment les traileurs devenus coachs. Cependant, sa propre stratégie de création de contenu montre qu’il est difficile de rester totalement en dehors du système. En optant pour des partenariats mesurés et en conservant un contrôle artistique, il tente de trouver un équilibre entre l’indépendance et le financement. Une démarche qui, bien que cohérente avec ses valeurs, laisse la porte ouverte à des critiques sur la frontière ténue entre éthique et auto-promotion.
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crédit photo : athlète