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Ces traileurs qui refusent de prendre l’avion : un engagement écologique fort
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Antoine Charvolin, un exemple de traileur éco-responsable, il refuse le “trail avion”
De plus en plus de traileurs s’interrogent sur l’impact écologique de leur pratique sportive, notamment en matière de transport. Parmi eux, Antoine Charvolin, ingénieur et traileur, a choisi de limiter ses déplacements en avion, conscient de l’empreinte carbone élevée que cela implique. Bien que des courses prestigieuses aux États-Unis le tentent, il privilégie pour l’instant les compétitions en Europe. “L’avion est ce qu’il faut éviter en priorité”, explique-t-il, ajoutant que chaque voyage transatlantique représente une émission de CO₂ qu’il estime difficilement justifiable dans une démarche écologique.
Un choix entre passion et responsabilité
Classé 13e à la CCC cette année, Charvolin est loin d’être un traileur amateur. En tant qu’athlète de haut niveau, il doit souvent choisir entre ses ambitions sportives et son engagement écologique. “Certaines courses me font rêver, mais je refuse les invitations si cela implique un aller-retour en avion”, confie-t-il. Cette année encore, il a décliné des invitations pour des courses prestigieuses aux États-Unis, privilégiant un impact carbone minimal.
Une prise de conscience partagée dans le milieu du trail
Antoine Charvolin n’est pas seul dans cette démarche. Des figures emblématiques du trail, comme Kilian Jornet ou Xavier Thévenard, ont eux aussi adopté des comportements visant à réduire leur empreinte écologique. Kilian Jornet, en particulier, est très vocal sur le sujet, affirmant que la rapidité du réchauffement climatique affecte directement les paysages qu’il arpente depuis des années. Lors d’une récente traversée des Alpes, il a été frappé par la fonte des neiges et le recul des glaciers, des phénomènes qu’il observe de plus en plus fréquemment.
Un avenir plus durable pour le trail ?
Pour les traileurs, concilier performance sportive et conscience environnementale est un défi de taille. Certains, comme Charvolin, envisagent de limiter leurs déplacements ou de maximiser leurs séjours à l’étranger pour réduire l’impact des vols. Plutôt que d’effectuer des allers-retours fréquents, ils privilégient un séjour prolongé pour donner un sens à chaque déplacement. Une solution qui pourrait inspirer d’autres coureurs à adopter une approche plus durable.
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source : ici
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crédit photo : utrail