Ce week-end, c’était mon dernier week-end choc avant la CCC avec le Marathon du Grand ballon
Marathon du Grand ballon
Compte rendu du Marathon du Grand ballon
Il a commencé par un trail de 23km pour 600m de D+ jeudi 21 (en Belgique, c’est jour de fête nationale et donc férié) ; pas grand intérêt à part faire du jus et courir avec un taux d’humidité que je n’aurais pas cru possible pour un pays comme le mien. Ça s’est poursuivi avec le Marathon du Grand ballon qui a eu lieu hier (sur lequel on va revenir plus longuement) et ça se finit aujourd’hui avec une sortie vélo histoire d’optimiser la récup.
Le Marathon du Grand ballon c’est 42km pour 1950m de D+
Le marathon du Grand Ballon se passe au milieu des Vosges (vu le nom, ceux qui n’ont pas séché les cours de géo peuvent s’en douter) et la distance sur laquelle je m’étais aligné était le 42km (pour 1950m de D+). L’idée était de partir sur un chrono entre 6 et 7 heures et l’enjeu était de voir comment les jambes répondraient, mais aussi de découvrir une région dont j’entendais parler depuis des années.
Le début de course se passe plutôt bien, on est plus ou moins 160 au départ, je démarre dans les derniers histoire d’être peinard en descente. En effet, après un peu de plat, on ne fait quasiment que descendre pendant les 8 premiers KM avant de grimper pendant 7,5, quasiment jusqu’au premier ravito. Et même si je progresse, j’ai toujours la sensation que la descente est mon point faible. Alors histoire de n’embêter personne et de ne pas me sentir oppressé dans un single, je pars tranquille.
La descente est finalement bien gérée, plus roulante que technique et quasiment tout le temps courable. La montée est quant à elle assez longue et va nous offrir un premier panorama sur les Voges assez sympa. Une fois le premier ravito passé, on va essentiellement être sur du plat avec quelques montées et descente, mais rien où on ne peut pas courir. Je passe le premier ravito en 118ème position, et les jambes semblant aller plutôt bien, je me dis que ça pourrait être sympa d’essayer de faire au moins un top 100 (ouais, je sais, je suis pas spécialement quelqu’un d’ambitieux, mais je m’en tape ; ici, on s’entraîne).
Pour la première fois de ma vie en competition, j’ai doublé plus que je n’ai été doublé en descente
Jusqu’au 25ème km, l’allure est bonne, les coins sont sympas et on se marre bien. Le deuxième ravito est passé en 109ème position, c’est cool. C’est à partir du 27ème que les choses sérieuses vont commencer, on part sur une descente quasiment continue de six kilomètres. Autant vous dire que ça me met les commissions dans le filet. Et aussi étonnant que ça puisse paraître, ça s’est passé excessivement bien. J’arrive à tenir un bon rythme et pour la première fois de ma vie en competition, j’ai doublé plus que je n’ai été doublé en descente. On arrive au dernier ravitaillement, qui se situe plus ou moins au 34/35ème km (passé en 79ème position). Et là, il nous reste 7 km (rien de bien méchant) pour 900m de dénivelé positif (ouais, c’est un peu plus méchant). On commence par un bon kilomètre où ça grimpe sa mère, et en plus on est en plein soleil. Et forcément je me dis que ça va être long si c’est tout le temps comme ça. Heureusement ça ne l’est pas. On alterne ensuite du plat, du faux plat montant et des petites côtes jusqu’au 41ème km ; et on est à l’ombre.
Je finis à la 60 ème place du Marathon du Grand ballon
Enfin, le dernier km est constitué d’une côte continue qui casse bien les pattes et finalement, la ligne d’arrivée est franchie après 5h29 d’efforts, et finalement à la 60ème place.
La course était très chouette, la région magnifique et l’organisation au top. Que demander de plus ?
Ce week-end, comme ce fut le cas au Mont-Blanc et à Luchon, fut riche en enseignements et aura offert des garanties, donné des enseignements et mis en avant quelques points d’attention pour réussir à venir à bout de la CCC.
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