Mickaël a acheté des Vaporfly pour courir plus vite mais ça n’a pas fonctionné. Récit d’un échec en course à pied.
L’histoire de Mickaël en Vaporfly
Mickaël court depuis pas mal d’années sur route. Il a des temps plutôt honorables, mais ne progresse pas. Il est passé une fois sous les 3h40 au marathon, mais rêve de passer sous les 3h30. Sur semi, il essaie de descendre sous les 1h30, mais se casse les dents pour quelques minutes, voire pour quelques secondes (comme ça avait été le cas en 2019). Enfin, sur un 10km, il ne parvient pas à descendre sous les 40 minutes.
Plus le temps passait, plus ces plafonds de verre ont viré à l’obsession. Mickaël a tout essayé ; il s’est entraîné plus sérieusement, a essayé de perdre du poids, de se muscler, mais rien n’y a fait. Puis Nike a sorti ses chaussures avec plaque carbone. Ni une ni deux, Mickaël a cassé sa tirelire et investi 275 euros pour des Vaporfly.
Entrainement en Vaporfly
Le problème, c’est qu’une fois les chaussures reçues, Mike a décidé de faire évoluer de nouveau un peu sa pratique en se demandant si le surentraînement n’avait pas une responsabilité dans sa stagnation.
Il est passé de cinq fois entrainement par semaine (footings, séance VMA, séance au seuil, sortie longue) à deux entrainements seulement. En effet, il pensait qu’en Vaporfly il avait besoin de courir car il courait plus vite.
C’était un pari un peu risqué, puisqu’il a eu beau arborer ses nouveaux pneus aux 10km de Saint Bouzieux le haut, il a fini en 53 minutes… Soit son plus mauvais temps effectué depuis 14 ans…
« A quoi ça sert de mettre presque 300 euros dans des chaussures si c’est pour continuer à devoir s’entrainer dur ? Aucun intérêt ! », nous a-t-il déclaré, un brin amer.
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