L’excès de sport pourrait avoir des effets néfastes sur le cerveau. C’est le résultat d’une étude qui vient d’être publiée dont vous trouverez les références en fin d’article.
On le sait déjà, le trail pratiqué à l’excès peut être à l’origine de blessures… mais ce n’est pas tout. On sait maintenant que le cerveau peut souffrir de surentraînement. C’est ce que révèle une équipe de l’Inserm qui s’est penchée sur le « syndrome du surentraînement ».
Le trail nuit à la santé cérébrale
Lee surentrainement engendre une baisse des performances sportives et une sensation intense de fatigue. Celle-ci est proche d’une fatigue engendrée par un effort intellectuel.
Le trail engendre des décisions impulsives
En conséquence de cette fatigue lié au surentrainement, le contrôle cognitif est affecté ce qui peut donner lieu à des prises de décision impulsives.
Cet excès d’activité sportive entraîne une réduction de l’activité du cortex préfrontal latéral (une région clé pour le contrôle cognitif), similaire à celle observée lors d’un effort intellectuel ».
Le trail augmente le risque de recourir au dopage
Ces modifications au niveau cérébral ont des conséquences potentiellement graves. En effet, elles peuvent se traduire « par des décisions impulsives, privilégiant les gratifications à court terme plutôt que les buts à long terme ». En clair, le risque de recourir à des substances dopantes est exacerbé chez ces sportifs. Autre danger, « la fatigue et la réduction du contrôle cognitif pourraient constituer une première étape dans le développement d’un syndrome de burn-out, qui touche de nombreuses personnes dans toutes sortes de milieux professionnels ».