Quel bonheur de participer à une telle épreuve qu’est le championnat de France de Trail..
C’est donc un peu sur mes terres (ma tante habite Belvédère a 10km de St Martin Vesubie) qu’à eu lieu cette épreuve.
Une douce excitation m’a envahie lors de mon inscription et n’a eu de cesse d’augmenter alors que l’échéance arrivait.
Connaissant le profil qu’offrait les environ, je n’ai eu que peu de surprise au gré des difficultés rencontrées.
Dimanche, 5h30 du matin début de la course menée sur un train d’enfer par les leaders… Jusqu’à la 1ère difficulté!
La montee de la cime de la Palu, soit près de 1200m de d+ à gravir en si peu de distance… A la lueur de la frontale!
Les repères du Km vertical organisé en juin à cet endroit même étaient utiles pour se repérer quand au dénivelé restant à parcourir avant la cime!
S’en suit la redescente sur le Vallon de la Madone des Fenestres ou m’attendait mes proches pour assurer ma petite logistique.
Passé cet pause nécessaire, remontée illico sur la cime du Pisset aussi sévère, bien que moins longue, que la précédente…
Les premiers rayons d’un soleil radieux m’obligeant à chausser mes lunettes de soleil Malabar!
Lunettes que je ne quitterais plus, tant le soleil tapait fort.
La descente en sous bois, direction la vallée du Boreon, accueilli aux glaçants hurlements des loups du parc AlphaLoup (que je vous conseil d’ailleurs), tres technique, y’en a meme qui s’y sont perdu!!!
Moi pas!
Bon ok, on ne courre pas à la meme allure…
Le lac du Boreon, au cœur d’une vallée verdoyante… On y camperait.
Mais non, car à partir de la, l’ascension du Mont Archas (2500m) nous attend… Et quelle ascension!
Encore 1200m à gravir avant de l’atteindre dans une dernière montee désertique, caillouteuse, dantesque!
Le panorama sur les vallées de la Vesubie et de la Tinee offert la haut, a effacé une partie des douleurs engendrées par la difficulté.
La descente sur La Colmiane 1950, n’a pas été de tout repos, loin s’en faut.
Terrain pentu, glissant, n’a pas amélioré la vitesse moyenne qui plafonnait jusqu’à la à 6km/h environ.
En guise de ravitaillement intermédiaire, un abreuvoir au milieu de nul part, alimenté par un tuyau sortant d’on ne sait d’où… Meme pas peur!
Arrivé au dernier ravitaillement, gros coup de moins bien…
Ma tante est là pour me motiver par un:
“Non mais… C’est toi qui t’es inscrit, je t’avais dit que ça serait dur… Alors tu vas terminer!! Go!”
Merci Tatan!
Dernière petite difficulté passant par le col du Varaire, mais à ce moment là de la course, tout paraît de trop!
Redescente sur l’arrivée en passant par le pittoresque village de Venanson, jusqu’à la dernière montee finale arpentant les ruelles atypiques de St Martin au milieu desquelles coule un ruisseau!
Je trouve les dernières forces, aidé par les encouragements des spectateurs présents, pour ne pas marcher dans ces ruelles pentues…
Au final, quelques 9h13 d’effort et de paysages splendides…
Quand on aime……
Olivier
Courir Pour Des Pommes.