« On a entendu des cris, on a vu un attroupement, une jeune femme de l’organisation qui se trouvait près de l’étang a ramené à la nage quelqu’un d’inconscient. » C’était Gauthier, âgé de 26 ans, qui n’était venu que pour s’amuser. Un fun qui a tourné au drame : gravement touché aux cervicales lors de la première édition du No limit day, une course d’obstacles organisée dimanche 16 octobre à Bois-Guillaume en Normandie, Gauthier est depuis tétraplégique.
Faut-il condamner les organisateurs ? faut-il interdire les courses à obstacles ?
Apparemment il y avait un obstacle en hauteur, qu’il fallait sauter et Gauthier est retombé là où il n’y avait pas assez de profondeur d’eau.
Très précisément, l’accident s’est produit sur le « water jump » : une longue bâche posée sur une pente, sur laquelle les coureurs glissent sur le ventre, qui se termine par un tremplin, la chute s’effectuant quatre mètres plus bas dans un bassin rempli d’eau.
À l’origine le « water jump » était utilisé par les sauteurs à ski pour répéter des figures et les faire homologuer. Depuis des parcs à « water jump » ont même ouvert, où le port du casque est obligatoire. Les organisateurs de dimanche demandaient d’ailleurs aux participants de signer une décharge.
Nous espérons que Gauthier ne restera pas paralysé et qu’il se remettra.