trail tourisme
Quand le trail devient un argument pour le tourisme
trail tourisme, un phénomène en pleine expansion
L’application “On Piste” a mené une étude approfondie sur les retombées économiques de la pratique loisir du trail en s’appuyant sur son réseau de cinquante stations permanentes réparties à travers la France. La variabilité des comportements des sportifs en montagne est particulièrement marquée selon l’accessibilité des stations.
Avec environ 1,5 million d’adeptes, le trail connaît une popularité croissante en France. Face à cet engouement, l’application On Piste, développée par Rossignol en 2021 pour les activités de plein air, a publié une étude en avril 2024, centrée sur les retombées économiques des parcours permanents de trail de son réseau.
“Alison Lacroix, responsable du pôle outdoor chez On Piste, note que bien que de nombreuses études sur le trail en France existent déjà, elles se focalisent généralement sur les compétitions ou le matériel.e. Nous voulions évaluer les retombées économiques du trail en loisir à l’échelle d’un territoire.”
trail et tourisme une activité lucrative
L’application a exploité les données de ses cinquante stations, dont une moitié se situe en montagne. Selon l’étude, chaque territoire tire annuellement 890 000 € de retombées économiques de cette activité. Dans les Alpes du Nord, des parcours sont proposés en Chartreuse, Vercors, Oisans et Pays Voironnais.
Profil des pratiquants
Le trail, même en loisir, reste majoritairement masculin avec 69% d’hommes et 31% de femmes. L’âge moyen des hommes est de 42,3 ans contre 40,3 ans pour les femmes. Les pratiquants sont réguliers, s’entraînant en moyenne 9,9 fois par mois pour les hommes et 8,9 fois pour les femmes.
“Les événements de trail organisés sur un ou deux jours sont déjà populaires et leurs impacts économiques sont bien connus, ajoute Alison Lacroix. Cette étude vise à mesurer l’impact des parcours permanents, qui attirent une fréquentation plus diffuse.”
trail tourisme, impact touristique
Dans les Alpes du Nord, l’installation de ces parcours s’inscrit dans une stratégie de diversification des activités des stations.
“Alison Lacroix commente que même si le trail ne remplace pas les hivers sans neige, il s’agit d’une activité contemporaine centrée sur la nature et la tranquillité.”-
En montagne, les comportements varient selon plusieurs facteurs, tels que la qualité du balisage, le dénivelé et les événements. L’accessibilité des stations influence également la durée des séjours : les sites isolés attirent une clientèle plus touristique qui reste sur place et consomme localement.
L’étude révèle que 37% des trailers passent une nuit sur place, et pour deux tiers d’entre eux, la présence de parcours de trail est un critère de choix déterminant. Parmi ces visiteurs, 66% optent pour un hébergement payant pour une durée moyenne de cinq nuits. De plus, 80% des visiteurs viennent accompagnés, stimulant ainsi les autres secteurs économiques locaux tels que l’hébergement, la restauration et les activités diverses.
L’étude d’On Piste démontre l’impact économique significatif des parcours permanents de trail sur les territoires. Alison Lacroix conclut que ces parcours influencent positivement l’économie locale, attirant une clientèle diversifiée et engagée.
Lire aussi
Lire encore
- Trail et minimalisme, le duo gagnant
- trail tourisme
- Nouvel embouteillage sur l’Everest depuis hier
- Porter un casque de DJ pour courir. Ou pas.
Lire tout
- Sapeur Pompier, elle sauve la vie d’un coureur en plein trail
- Qui est Sylvia Nordskar qui a remporté la Zegama 2024 ?
- Zegama : et si on parlait des femmes ?
- Sport : combien de temps faut-il dormir pour courir vite ?
- Les sorties longues en trail, ça bousille
- Qu’est ce qui est mieux pour perdre du poids : marcher ou courir ?
- Etude scientifique : les hommes qui mesurent plus de 10cm au repos courent plus vite
- Une astuce pour vous forcer à courir même quand l’envie n’est pas là
- Kilian Jornet a fait pan pan cucul
- Zegama : la Jornet mania, c’est reparti pour un tour !
- trail tourisme
-
source : France 3
-
crédit photo : creative commons
