L’équipement Salomon est souvent testé sur Kilian Jornet avant d’être commercialisé. L’ultra-traileur sait précisément ce sont il a besoin pour courir en montagne : des chaussures de trail les moins encombrantes possible pour ne faire qu’un avec la nature : c’est sa philosophie.
Egal à lui même, c’est avec le minimum d’équipement qu’il se prépare à faire l’ascension retour de l’Everest…
Pour sa tentative de l’ascension de l’Everest en mode trail, Kilian Jornet portera comme chaussures un prototype Salomon. Ces chaussures un peu spéciales doivent être légères, rapides et pratiques.
Ces chaussures ont été développées pendant trois ans.
« Je peux tout faire avec une seule paire de chaussures. Je démarre avec la chaussure de base et j’ajoute simplement les différents éléments au fur et à mesure jusqu’au sommet, explique Kilian. C’est un système modulaire qui s’adapte aussi bien aux sentiers faciles qu’aux terrains techniques de haute montagne » confie le traileur skieur alpiniste dans un communiqué de presse.
Ce système de chaussures se compose de trois parties distinctes.
« Je peux tout faire avec une seule paire de chaussures. Je démarre avec la chaussure de base et j’ajoute simplement les différents éléments au fur et à mesure jusqu’au sommet, explique Kilian. C’est un système modulaire qui s’adapte aussi bien aux sentiers faciles qu’aux terrains techniques de haute montagne. »
La première chaussure est une couche isolante toute simple, dont la partie inférieure s’inspire de la S/Lab Sense de Salomon, le modèle de prédilection de Kilian. La guêtre intégrée va lui permettre de courir sur les sentiers jusqu’à atteindre la limite de la neige. Cette chaussure, qui constitue la partie intérieure du système, possède également une version extrêmement allégée de la semelle Contagrip de Salomon et offre un maintien adapté aux sentiers non techniques.
Kilian enfilera ensuite, par-dessus cette première chaussure de trail running, une seconde chaussure intermédiaire plus isolante, conçue pour garder ses pieds au chaud. Plus haut, l’ensemble sera complété par une grosse chaussure isolante munie de crampons intégrés afin de permettre à Kilian d’atteindre les altitudes les plus élevées de l’Everest.
« Dans la première partie de la course, on a les mêmes sensations qu’avec une chaussure de running, confie Kilian. Ensuite, on arrive sur la neige, on enfile la partie intermédiaire et on a l’impression de porter des chaussures d’alpinisme : elles sont parfaitement rigides sur la glace et ce type de terrain. Mais la cheville conserve autant d’amplitude de mouvement qu’avec une chaussure de running. »