Zegama a été épique cette année !

Ce week-end, le GTWS s’ouvrait avec Zegama Aizkorri. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec la météo à laquelle les coureurs ont eu droit, l’épreuve n’a pas manqué de panache, à tel point qu’il a fallu modifier le parcours en dernière minute (en raison de rafales de vent à 50km/h et à un ressenti négatif)

Et si l’ascension a été épique, l’arrivée l’a été tout autant, puisqu’on a eu droit à un mano a mano qui restera dans les annales entre l’espagnol Manuel Merillas (qui avait fini sur le podium l’an dernier et qui, accessoirement, a remporté l’OCC) et le marocain Elhouine Elazzaoui. Les deux hommes se sont tirés la bourre dans la dernière descente, et si vous n’avez pas vu la vidéo, nous la conseillons, elle est juste dingue à voir. Entre le brouillard, le froid, le sol technique, on dirait la bataille du gouffre de Helm…

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Et que dire du franchissement de la ligne d’arrivée par les deux premiers, qui se tenaient dans un mouchoir de poche (moins de trente secondes sur une course type Zegama Aizkorri, ce n’est pas grand-chose). Entre le soulagement de Merillas, l’énorme accolade que lui offre son chien (y’a rien à faire, j’adore ce genre de moments, surtout quand on voit comment le chien est content de le retrouver) et la souffrance que l’on peut lire sur le visage d’Elazzaoui quand il arrive, c’est tout bonnement épique, et ça nous ramène inoxerablement à cet aphorisme qui veut tout dire, à savoir que « Zegama, c’est Zegama ».

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