Panique pendant le trail urbain nantais
Ce qui s’est passé à Nantes marque un tournant inquiétant.ur le boulevard de la Liberté, dans le quartier de Chantenay, un monospace bleu s’est brutalement engagé sur le parcours.
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Une voiture a forcé le passage pendant le trail urbain nantais et a foncé sur les coureurs
Les barrières censées interdire la circulation n’ont pas suffi à stopper la voiture. Le véhicule les a forcées et a parcouru toute la portion sud du tracé, fonçant entre les coureurs et les spectateurs.
Les images sont glaçantes. On y voit le véhicule remonter la file des participants à vive allure, moteur rugissant, dans une scène de chaos maîtrisé. Des cris, des pleurs, des coureurs qui stoppent net ou s’écartent en courant vers les trottoirs. Un athlète est heurté au passage, touché au coude sans gravité. Mais l’émotion est immense.
Acte de malveillance volontaire
Selon l’organisation, tout était en place pour garantir la sécurité : barrières, balisage, signaleurs. Pourtant, un individu déterminé a pu briser ce fragile équilibre. Rapidement alertée, une voiture de police s’est engagée à son tour sur le boulevard, mais n’a pu intercepter le conducteur. L’automobiliste a quitté le parcours aux abords de la mairie de Chantenay avant de disparaître. Au soir de l’incident, il était toujours en fuite. Une enquête a été ouverte.
Dans les minutes qui suivent l’intrusion, les appels à la prudence se succèdent depuis le poste micro. Le peloton repartira, mais le cœur n’y est plus. Beaucoup de coureurs raconteront plus tard avoir franchi la ligne d’arrivée « la tête ailleurs ».
Pourquoi cette voiture a foncé sur les coureurs du trail urbain nantais
À ce stade de l’enquête, impossible d’avancer un mobile unique ou définitif. Plusieurs hypothèses coexistent, comme souvent dans ce type d’intrusion en pleine course. La plus probable, car la plus fréquente dans les cas similaires, reste celle d’un acte de malveillance gratuite, commis sous l’effet de l’impulsivité, de l’ivresse, voire d’une montée d’adrénaline. Ce type de comportement antisocial opportuniste, souvent nourri par un rejet des règles ou un besoin de transgression, survient parfois dans un contexte de fuite, ou à la suite d’un autre incident sans lien avec la course.
Il faut aussi évoquer la possibilité d’un riverain excédé par les fermetures de voirie. En milieu urbain, la multiplication des dispositifs de blocage, même temporaires, peut provoquer des tensions. Dans certains cas, cette frustration déborde, surtout lorsqu’elle s’ajoute à un sentiment d’injustice ou de marginalisation.
Moins fréquente, mais néanmoins réelle, la piste d’un geste provocateur pour « faire le buzz » sur les réseaux sociaux ne peut être totalement écartée. L’ère des vidéos virales et des défis absurdes a vu émerger une nouvelle forme de mise en danger gratuite, qui vise à choquer plutôt qu’à nuire délibérément.
Enfin, la qualification d’acte terroriste n’est à ce jour pas envisageable : aucun élément public ne permet de l’étayer. Ce type de mobile suppose des signes clairs – revendication, cibles symboliques, préméditation idéologique – qui n’apparaissent pas dans les premières heures suivant l’événement.
Ce qu’il faut retenir
Dimanche 26 octobre 2025, à 11 h 20, une voiture force une barrière et circule sur le parcours du trail urbain de Nantes, blessant un participant. Le conducteur prend la fuite. La police est intervenue. Une enquête est en cours.
C’est un acte volontaire qui remet en cause la sécurité même des événements sportifs. Le boulevard était fermé à la circulation, les accès étaient balisés et surveillés, mais un conducteur a choisi de forcer le dispositif. Preuve qu’un individu déterminé peut toujours franchir une barrière, aussi bien pensée soit-elle.
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