Veste trail
Parmi les équipements fortement recommandés, voire obligatoires sur des ultras, on a la veste de trail. Elle ne doit pas être prise à la légère, car elle peut potentiellement vous sauver de pas mal de catastrophes (genre, la Saintélyon 2018, où il a plu de minuit à sept heures du matin). Voyons un peu à quoi elle doit ressembler.
Veste trail : suivez le guide pour tout comprendre et faire le bon achat
Vous trouverez en général de types de coupe, soit ajustée, soit large. L’avantage d’une coupe un peu plus large, c’est que vous pouvez la mettre plus facilement, et même par-dessus votre sac. C’est un peu plus pratique.
Il faut également vous assurer une capuche qui recouvre assez bien (certaines ont un col avant qui remonte au-dessus de la bouche, ce qui n’est pas mal du tout.
Prenez en considération le poids de la veste. Car comme vous pouvez vous en douter, plus elle sera légère, mieux ce sera. Et l’avantage, c’est que la légèreté n’implique pas une résistance moindre.
Veste de trail de pluie : MVRT ou RET ?
Soyez attentifs à la respirabilité de la veste. Car vous avez forcément fait dans votre vie au moins une fois l’expérience de courir avec un gros k-way, et d’être aussi mouillé à l’intérieur qu’à l’extérieur. Niveau confort, on n’est pas loin du zéro absolu. Afin de mesurer cela, il faudra regarder ce qu’on appelle le MVTR (je n’ai aucune idée de ce que ça veut dire). On ira ici d’une échelle qui va de 5000 (à éviter, car peu respirant) à 30000 (ce sera le top du top). Si vous optez pour un modèle américain, le système de cotation ne sera pas le MVTR, mais le RET ; et ici, plus il sera bas, plus il sera de qualité (pour avoir du top, le RET doit être inférieur à 6).
Veste trail de pluie : et les Schmerber, kézako ?
L’étanchéité (ou l’imperméabilité) sera importante ; ce sera sûrement le critère le plus important. Car si vous vous retrouvez en ultra et que la pluie ne s’arrête pas, qu’il tombe des hallebardes pendant des heures, à un moment, votre veste ne pourra plus vous protéger (j’avais eu le coup à la Saintélyon en 2018, et d’aussi loin que je me souvienne, j’en avais rarement autant bavé). Alors autant qu’elle le fasse le plus longtemps possible. L’unité de mesure pour évaluer l’imperméabilité de votre veste sera le Schmerber. Plus elle est élevée, plus la résistance à la pluie le sera aussi. Pour rester au sec, il faut compter un minimum de 8000 Schmerber. Et par exemple, l’UTMB impose une veste de minimum 10000 Schmerber.
Le problème qu’on a souvent est l’étanchéité se fera souvent aux dépens de la respirabilité. Aussi, il est possible que vous deviez faire un choix, sauf si vous mettez le prix.
Vestes trail de pluie : vers quels produits s’orienter pour courir
Regardons les vestes qui ont au moins 10000 Schmerber et un RET inférieur à 6 (ou au moins 20000 MVTR). On a
– la Bonatti WP de chez Salomon,
– la Zeroweight Rain Warm de chez Odlo,
– une veste de chez Raidlight,
– la Mizuno 20k,
– mais le top du top, ça reste les modèles de chez Gore-Tex (et notamment la One Gore Running Wear).
Lire aussi
- Veste trail : que choisir pour des sorties jusqu’à 10h sous la pluie
- La meilleure veste Salomon pour courir quand il neige
- Choisir sa veste pour son ultra-trail
Lire encore
- UTMB : Les questions que vous vous posez sur le matériel obligatoire
- Quels sont les critères pour bien choisir sa veste de trail en hiver ?
- Choisir une veste pour la SaintéLyon