Les départs de trail trop rapides : les 5 qui sont partis comme des boulets de canon sur l’UTMB ont abandonné.
Cette année, une constante semble s’être confirmée non seulement dans les chiffres, mais aussi dans le ressenti général des coureurs à l’UTMB, à savoir que le peloton de tête est parti vite. Très vite. Trop vite ? On pourrait avoir tendance à se le dire au vu des conséquences que ça a pu avoir.
départ utmb : ceux qui sont partis trop vite sur l’UTMB ont abandonné
En effet, quand on regarde ceux qui sont passés dans les premiers aux Houches, au col de Voza, voire à Saint Gervais, on s’aperçoit que ça a été finalement la boucherie. Et a contrario, l’édition de cette année a fait la part-belle aux patients.
Si vous avez vu en live le départ, vous avez pu remarquer que Pau Capell est parti comme un petit taureau (est-ce qu’il a voulu réitérer son coup de poker en poussant Jim dans ses retranchements très tôt ? J’espère que non, car si c’est le cas, on peut aisément parler d’Epic fail). Et finalement, il a abandonné.
Tom Evans faisait également partie des favoris ; il est passé très tôt dans les premiers checkpoints, et a également fini par abandonner. Idem pour Duncan Perillat. Le marathonien a lâché un chrono de fou furieux sur les dix premiers kilomètres (de mémoire il était aux Houches en moins de 35 minutes) et après, on ne l’a plus vu. Petter Engdahl a fait fort au début et a fini en dehors du top10.
Mathieu Blanchard est peut-être celui qui a le mieux tenu le coup en finissant quatrième. On a aussi Zach Miller qui a essayé d’envoyer relativement vite (surtout après les Contamines), mais on dirait qu’il l’a un peu payé une fois arrivé en Suisse.
Ceux qui sont partis doucement ont excellé
A contrario, les deux plus gros coups de cœur qu’on a eu sur cet UTMB a concerné deux coureurs qui ont fait l’inverse. On a d’abord Jim Walmsley qui, pour une fois, est parti prudemment pour piquer au bon moment. Et que dire de Ludo Pommeret… Au 40ème kilomètre, il a pointé à la 57ème place, et en a donc repris plus de cinquante !
Cela semble bien prouver que sur l’UTMB, et même s’il est roulant, même si ce n’est pas le plus difficile (et encore, ça reste à prouver), rien ne sert de courir, il faut partir à point. Jim a mis quelques éditions à le comprendre, et bizarrement, une fois que ça a été le cas, il a explosé le record.
MORALITÉ : Rien ne sert de courir, il faut partir à point
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crédit photo : Pau Cappell