A Nice, la maison d’arrêt organise des sorties pour certains détenus dans le cadre de la réinsertion par le sport.
Mansour est l’un de ceux làa, derrière les barreaux depuis sept ans, il ne faisait pas de sport, plutôt bon élève, calme. Au fil des rencontres il a fait « Des choses illégales, pour se faire de l’argent autrement », « je suis en train de payer pour ça, v’là ».
Courir était une évidence pour lui, courir « pour que le temps paraisse moins long entre quatre murs », « faire tourner les jambes ». Pendant que les autres détenus jouent au football au basket, lui court, il ne fait que ça.
Détenu modèle, la maison d’arrêt lui propose une autorisation de sortie pour participer aux courses pleine nature. C’est évidemment une faveur avec une seule contrainte « Suivre à la lettre un plan d’entraînement », « quatre heures de sport par jour ».
Il a participé à l’une des courses prévues à la réinsertion des détenus : « Trail des Gendarmes et les voleurs de temps », une course au nom prédestiné.
Le sport permet à Mansour, de mieux vivre son incarcération, c’est aussi un exutoire qui lui redonne le goût de la liberté qu’il retrouvera d’ici quelques mois.